Yaël Naim ou la force fragile.
La future reine des festivals estivaux.
Une des journaux (Télérama en tête), pub pour ordinateur à la pomme, en rotation sur les ondes non stop …. L’année Yaël Naim est déclarée. Après un rôle dans la comédie musicale d’Eli Chouraqui, la petite israélienne a mis un an à se frayer un chemin dans le nouveau folk français tout comme Cocoon
ou Hey Hey My My
. Sa rencontre avec son pygmalion David Donatien fut décisive car peu de temps après Tôt ou Tard,
label de la nouvelle scène française, lui signait un contrat lui permettant de présenter son album au Midem dans un show underground mais déjà bondé.
Après une Victoire de la musique pour l’album world de l’année, il est donc bien normal qu’elle soit acclamée au Printemps de Bourges
par un public de plus en plus nombreux juste après un petit crochet à l’Espace Julien de Marseille.
Malgré ce succès sans appel, c’est une jeune fille très simple qui grimpe sur scène pour nous interpréter ses tubes : New Soul, écrite, nous confie-t-elle, en ce temps où elle pensait être une "très vieille chose", ou la reprise de Britney très soft, Toxic, qui renaissent comme des premières écoutes sous ses doigts. Yaël a le contact facile mais le contact timide et donc irrésistiblement attendrissant. Menée par David Donatien, l’ambiance est cool, c’est si dur de la quitter. Un ange est passé et tous de se dirent : Quelle est grande la « star » quand elle est encore vraie !
Elle enchaînera les concerts cet été, ne la manquez pas, vous le regretterez !
- En concert : Solidays – Les escales du Cargo (Arles) – Les vieilles charrues - Les Folies Bergères.
Pour en savoir juste un peu plus, son site.
Solène Lanza
- mention : www.pariscotedazur.fr – avril 2008 - - écrire au magazine, s'abonner, se désabonner -