Les promeneurs qui flânent habituellement le long du canal de la Siagne ont été surpris de voir ces dernières deux semaines les abords de la propriété où vécu Picasso, débroussaillés et les oliviers centenaires taillés. Ils découvrirent enfin de quoi avait l’air cette grande villa chargée de mystère, le Mystère Picasso. C’est le titre d’un film projeté durant un Festival du Film, signé par un autre monstre de la création, cinématographique celle-là, Henri-Georges Clouzot. Le film, plein d’innovations, remporta le Prix du Jury en 1956. On y voyait entre autre, le maître catalan dessiner sur une vitre. Ainsi donc, par transparence, le cinéaste puis le spectateur suivaient tous ses gestes… et participaient ainsi au processus créatif.

Renseignement pris, ces travaux d’entretien paysagé, annonçaient un changement de propriétaire. Depuis le décès de Picasso, alors âgé de 92 ans, la villa « Notre Dame de vie » dormait. Délaissée par sa veuve Jacqueline, qui n’y avait pas que de bons souvenirs, elle passa dans les mains de Catherine Hutin, la belle-fille du peintre, qui se contenta de l’entretenir, juste ce qu’il faut pour qu’elle ne se détériore pas trop…

Il semblerait, d’après Nice-Matin que le nouveau propriétaire est un citoyen belge qui éprouve une véritable dévotion pour le maître, reflété par le choix du nom donnée à son acquisition : « L'Antre du Minotaure »…

Il a du pain sur la planche car les bâtiments –qui ne semblent pas être d’une grande qualité architecturale - ont besoin davantage qu’un coup de peinture.

- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 -
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