Peu importe de savoir si c’est à cause de la construction de l’héliport, cher au député-maire Bernard Brochand ou de règlements de sécurité mis en place par la Chambre de Commerce et d’Industrie, gestionnaire, les Cannois constatent qu’ils ne peuvent plus se rendre au bout de la jetée ouest du vieux port, quai Laubeuf.

Depuis déjà de nombreux mois, ils n’y ont plus accès. Les plus vieux - quel âge faut-il avoir pour être un vieux cannois ? – se rappellent avec nostalgie de leur balades amoureuses vers le phare, de leurs méditations silencieuses, installés face à la mer, sur les blocs de pierres… d’autres de leurs pêches fructueuses au petit matin… ou du trajet répétitif avec leu compagnon canin…

Les premières restrictions avaient commencé avec l’installation de barrières de façon à sécuriser l’arrivée des croisiéristes sur le quai de débarquement (plan Vigipirate). La construction de l’hélistation – qui reliera un jour peut-être le grand complexe hôtelier de l’île Sainte Marguerite au centre ville – a pérennisé cette exclusion de passage.

On pouvait penser, naïvement, que la Loi Littoral, aurait permis de conserver un passage pour les promeneurs. Apparemment, il n’en est rien et rares sont ceux qui s’en inquiètent. « Dommage, fort dommage », murmurait pour lui même, ce visiteur qui se heurta comme nous devant la défense de pénétrer dans la zone interdite…

D’autres interdictions de circuler, en voiture ou à pied, même le long des plages, sont désormais courantes dans la ville des Festivals et des Congrès. Les Cannois s’y sont habitués, enfin, pas tous… Sans doute le prix à payer pour une prospérité économique – le Sésame imparable, par les temps qui courent…

- mention : www.pariscotedazur.fr – janvier 2008 -
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