Le pin parasol ne fera plus d'ombre,
sacrifié sur l'autel du tout automobile.
Christian Estrosi a beau déclaré la fin souhaitable du tout routier, la pression démographique est telle que les routes, les échangeurs, les ronds-points se multiplient. Les lois sur le pourcentage obligatoire de logements sociaux dans chaque commune ne fait rien pour arranger la situation. Sociaux ou pas, les logements poussent comme des champignons dans nos campagnes et dans nos villes, si denses soient-elles.
Arbres et terrains dont on aurait parfois souhaité une utilisation autrement collective, en font les frais. Tel le tronc de ce centenaire pin parasol, sujet trop près d'une route en élargissement… Il eut le tord d'être né dans une commune proche du littoral méditerranéen mais sans doute trop loin pour que la loi qui le protège puisse le sauver des tronçonneuses…
Paix à son âme et aux cercles concentriques qui attestent de sa longévité !