Johnny Hallyday : le fisc lui fait mal !

Pourquoi payer plus quand on peut payer moins…

Catégorie Pieds dans le plat

- Johnny et Sylvie à Saint-Tropez :dans une autre vie…photo Claude Dronsart -

Les atouts jeunes de Nicolas Sarkozy ont du plomb dans l'aile. Quand Doc Gyneco – tout pour séduire l'électorat féminin – a des soucis avec la justice et que le grand Johnny - l'homme qui tire plus vite que ses lunettes - fuit la fiscalité française en se réfugiant à Gstaad, en Suisse, il faut savoir retomber sur ses pattes.

C'est Christian Estrosi qui s'est chargé de défendre son second mentor, le premier fut Jacques Médecin… Le ministre délégué à l'Aménagement du territoire a bien su retourner la situation à son avantage. Si Johnny part en Suisse, après sa tentative infructueuse de devenir Belge… c'est la faute à une fiscalité trop pénalisante pour les gros revenus…entendez, les riches… elle les incite à partir vivre ailleurs. Il rappelle en passant la proposition de Nicolas Sarkozy partisan d'une fiscalité qui ne devrait pas dépasser les 50 % du montant des revenus du contribuable.

Toujours selon Christian Estrosi, "si Ségolène Royal était présidente de la République, Gstaad devrait agrandir les limites de sa commune parce qu'il faudrait accueillir beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de Français".

Nous n'en sommes pas rendus là ! En attendant qui va nous faire croire que les Hallyday-Smett vont supporte longtemps leur luxueux exil ? Pour le coup, il nous faudra acheter des lunettes de vue. Nous avons le choix, entre un Afflelou qui fait la paire, un Antoine qui nous balade d'atoll en atoll et un Johnny, ce cher Johnny, qui nous convie à changer d'optique…

Mais Gstaad n'est pas Saint-Tropez et, la neige fondue, la jet-set s'ennuie et s'empresse de trouver d'autres terrains de jeu, sous des cieux toujours bleus. A propos, qui comptabilisera les jours passer en Suisse et les jours passer en France ? Fermera-t-on les yeux au nom de l'exception française, de l'intérêt supérieur de la culture ?

Seul espoir de retour en France pour l'idole de 4 ou 5 générations, que Nicolas devienne président. Nous n'en sommes pas rendus là !