Virenque de son plein gré :

Nicolas, Christian, Bernard et les autres.

- Michèle Tabarot, Richard, Nicolas et Christian -

Quand des hommes politiques se rencontrent et se montrent avec des personnalités sportives, ce n'est pas sans raisons Nicolas Sarkozy était l'autre jour à Cannes et, à la surprise générale, il effectua en compagnie de Richard Virenque, de Christian Estrosi et de Bernard Brochand une sortie matinale à bicyclette, jusqu'à Théoule. Public étonné et présence ostensible de la presse et de la télévision. La Télévision suisse-romande fut d'ailleurs la plus vite à réagir et seulement quelques minutes après la prestation de nos élus, l'information circulait sur leur site Internet.

Richard Virenque mettait ainsi sa popularité au service de l'U.M.P. et confirmait son soutien au candidat non déclaré à la présidence de la République. Sans doute les deux compères partageaient la même constatation, la course à vélo ou à la présidence est une course de fond qui exige de l'endurance et la capacité d'assumer la pression. Etape par étape, il faut engranger les points pour arriver en tête sur les Champs-Élysées. A ce jeu là, si Nicolas passe le premier la ligne d'arrivée en 2007, Richard aurait-il des chances de devenir pour autant Ministre des Sports ?
Manqué à l'appel de la petite reine, David Lisnard, le jeune patron de la SEMEC avait semble-t-il préféré faire l'impasse mais il était bien présent à l'inauguration de la permanence de l'U.M.P. à Cannes.

Rapprochement ostentatoire.

Nicolas, Christian, Bernard, tous sans doute supporters de la petite reine et tous élus, candidats à de plus hautes fonctions. On savait Bernard Brochand proche de Jacques Chirac et nous écrivions plus haut que si ce dernier, comme Tony Blair, était élu pour un 3ème mandat, il pouvait prétendre alors à un maroquin. La façon chaleureuse et sans ambiguïté avec laquelle il a reçu le plus sérieux candidat de la majorité à pouvoir se dresser contre le Président sortant, indique sinon qu'il joue sur deux tableaux à la fois, du moins qu'il respecte la nature exceptionnelle de ce présidentiable. A moins, qu'il est l'intuition que Jacques Chirac, le moment venu, face à des sondages peu favorables, décide de ne pas se représenter ? Cette éventualité n'étant évidemment que pure spéculation.


- mention : pariscotedazur.fr - juin 2005 -