Les paradoxales 5

Réactions, au jour le jour, à l'actualité telle qu'elle nous est communiquée par les médias.

Catégorie Les paradoxales

le 10 décembre 2005

  • Devant les flagrantes imperfections de nos démocraties, certains rêve d'un retour à la monarchie, qu'elle soit parlementaire ou non. Le récit du déplacement de Charles et Camilla chez le républicain conservateur Busch pourrait modérer leur ardeur. Camilla avait d'abord eu à choisir entre plusieurs centaines de robes et coiffures créés pour l'occasion. Nécessaire, sinon indispensable, la présence de deux valets, d'un majordome - vestige désuet de l'empire - , d'un écuyer, d'un médecin, de trois personnes chargées de l'hébergement – contrôler la température de la chambre à un impératif 19 ° étant le principal de leur responsabilité - , de deux assistants (de quoi ?), plus deux attachés de presse et des médias. Ajoutons maintenant une habilleuse (trop compliqué de s'habiller tout seul), une secrétaire particulière ( sans doute pour consulter les e-mail et y répondre). Passons sur les détails, sur la maquilleuse à 700 euros par jour, sur le coiffeur à 7000 euros la semaine, sur les gardes du corps, sur les officiers de Scotland Gard et autres experts de la sécurité. Au total une bonne cinquantaine de personnes pour remplir un Bœing (pas un Airbus, dont le choix aurait été mal perçu par la diplomatie américaine) et une facture, estimée à quelques 350 000 euros, à la charges des contribuables du Royaume-Uni.


Il est vrai que le pays est prospère et qu'il est à l'affiche de centaines de milliers de candidats à l'immigration qui auront à travailler (deux jobs pour un minimum de confort), pour assurer le train de vie d'une monarchie toujours en verve dont les menues incidents domestiques et sentimentaux font la richesse d'une presse à scandales. Chez nous, les lecteurs de Jour de France se sont régalés d'apprendre les détails du menu de gala offert au Prince de Galles et sa bergère. Les Busch avait mit les petit plats dans les grands. C'est beau la monarchie !

  • La bigamie est à l'ordre du jour. Des médias ont découverts qu'il en existait en France. Que la France au grand cœur, par le biais du regroupement familial et la douce pression des excités des droits de l'homme, en ont accueilli un certain nombre à l'insu de son plein gré, quand ce n'est pas plus franchement à bras ouvert. Tous les exemples de cette douce coutumes étaient des franco-africains? L'un deux qui n'avait que 2 femmes, avait eu avec elle la bagatelle de 16 enfants, tous pris en charge part le système, le père depuis 40 ans en France, ne paraissait pas avoir beaucoup travailler. Quel coût pour la collectivité, quel avenir pour ces enfants peu encadrés ? La question était implicitement posée. Elle mérite certainement de l'être car à ce vrai problème qu'est l'accueil des étrangers, les réponses qui ont été apportées ne semblent pas être très bonnes. D'ailleurs, à la question de la bigamie, avec une naïveté touchante, nos politiques préconisent de séparer les familles. Ainsi toutes les 2ème ou autres femmes, seraient alors considérées comme femme seule et garderait leur nom de jeune fille. Transformées en fille mère, elle pourraient en toute légalité, élever leurs nombreuse progéniture, avoir leur propre logement et se remarier le cas échéant. Est-ce un progrès ou un bel exemple de décision à la Ponce Pilate ?

Mai un autre problème se pose, où se situerait les limites de la polygamie ? Mitterrand ne la pratiquait-il pas allégrement, avec la complicité d'un système dont il maîtrisait les rouages et ave la complicité des médias qui avaient lâchement accepter de se taire, en échange n'on ne sait quel marchandage ? Combien de familles reconstituées ne le seront jamais vraiment car l'un des partenaires est parti, laissant à l'autre désemparé ? Combien de doubles vies, de familles et d'enfants cachées ? Au fond, qu'est ce qui rend différent un polygame d'un Mitterrand ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - décembre 2005 -