Voir : l'œil nu,
à Cannes, l’élève Caubet reçoit le maître Seiler.
Nous sommes des centaines de millions de part le monde à avoir des problèmes de vue : myopie, astigmatisme, hypermétropie… L’allongement de la durée de la vie, les mystères de la génétique et les progrès de la médecine nous permettent de transmettre nos imperfections à nos descendants sans qu’il fasse pour autant en rougir.
Dès les années 50, les premières expériences de chirurgie réfractives sont effectuées à Bogota. Les résultats sont encourageants et contribuent à libérer des millions de personnes du fardeau des lunettes. C’est encore la préhistoire ! Comme Zoro, le laser est arrivé et les techniques sont devenues de plus en plus performantes.
Nous sommes maintenant en l’an 2001, à l’heure du laser excimer
et du microkératome
. Les dernières avancées permettent maintenant d’améliorer non seulement l’acuité visuelle, le facteur quantitatif, mais la qualité de la vision, ce qui signifie voir mieux la nuit et percevoir davantage les contrastes.
C’est à Cannes que, pour la première fois en France, une intervention au laser a été pratiquée sur l’œil en 1989 par le Dr Caubet. Et c’est à Cannes encore, au Noga Hilton, que vient de se tenir le Symposium Schwind. L’élève, le Dr Caubet y recevait son maître le Pr. Théo Seiler de Zurich, venu présenter son « aberromètre » inspiré par les techniques issues de l’aéronautique et de l’aérospatiale.
Cet appareil permet au laser de suivre le mouvement de l’œil pendant l’opération comme le viseur d’un avion de chasse sur sa cible. Des praticiens et des chercheurs se sont groupés autour d’un nouveau concept de travail et créés un réseau, Eurolasik, qui a défini des critères d’exigence qualitative.
Pour en savoir plus, on peut visiter leur site sur Internet : www.lasikfrance.com ou prendre contact avec Caroline Foster, tel. 06 09 87 91 25.
-mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2001 -