Alpes-Maritimes : après 45 ans d’existence Cap 3000

fait des plans pour un futur proche.

Le Centre commercial créé en 1969 à Saint-Laurent du Var, voit grand, toujours plus grand. Déjà positionné sur le haut de gamme, il veut enfoncer le clou et s’affirmer comme un moteur économique hors norme avec de nouveaux magasins multimarques indépendants. Le tout en accord, autant qu’il est possible, avec son environnement.



Le nouveau Cap 3000 va passer d’ici à l’horizon 2018 de 85 000 m2 à 135 000. Les 140 magasins deviendront bientôt 300 tandis que les places de parkings passeront de 2 800 à 4800. une extension-rénovation qui aura pour conséquence de créer des emplois directs estimés à 3830 contre 2330 aujourd’hui. Sans parler des emplois indirects et des entreprises sollicités pendant les travaux.

Il aura aussi des effets sur l’environnement. Conscients de leurs responsabilités sociétales et écologiques, les responsables du groupe « Alterea Codedim », à la fois investisseur, concepteur, commercial et gestionnaire, se sont attachés à donner au projet une dimension éco-responsable.

Le site de Cap 3000 est situé sur un site remarquable et d’une grande richesse en matière de flore et de faune. Il jouxte l’embouchure du Var considérée comme l’un des derniers milieux naturels encore préservé de la Côte d’Azur et d’importance écologique majeure à l’échelle nationale voire européenne. Cet espace constitue en effet une zone de stationnement privilégiée par 220 espèces d’oiseaux migrateurs et hivernants, dont 36 d’intérêt communautaire.

L’un des enjeux du projet a donc consisté à préserver cette richesse de biodiversité en allant au-delà des dispositions classiques telles la suppression de l’effet miroir des vitres du bâtiment ou la mise en place d’un traitement acoustique de l’aire de livraison. Aussi, la reconstitution, sur la toiture du centre commercial, d’un paysage en transition avec l’écosystème du Var, de l’aménagement d’un écran végétal le long du Var ainsi que d’un ruban végétal ceinturant le site composé d’une végétation hygrophile à proximité du Var.

Des mesures complémentaires seront également prises dans le calendrier des travaux du centre qui s’adaptera aux cycles de reproduction des espèces pour les espaces contigus à la zone désignée Natura 2000.

Concernant le bâtiment proprement dit, il sera performant en termes de consommation d’énergie. Les toitures existantes et neuves seront requalifiées. Les verrières par leur forme contribueront à la ventilation passive du projet et permettront à la lumière naturelle de pénétrer les rues commerciales sans surchauffe. Tous les équipements de chauffage, rafraîchissement, ventilation, éclairage seront remplacés par des équipements de technologie de pointe. En complément de ces mesures d’amélioration, des sources d’énergie renouvelable sont prévues (géothermie, photovoltaïque).

Cette volonté d’économiser l’eau, les énergies, de limiter les impacts négatifs sur l’environnement ainsi que les nuisances diverses tout en donnant plus de confort à la clientèle et aux employés, se traduira par l’ambition affichée d’obtenir la certification internationale Breefam, et ce malgré la complexité architecturale, technique et organisationnelle du projet. Coup d'envoi, premier trimestre... 2016.