Nice : la fuite des soutiens du maire...

toujours en tête des sondages.

L’adjointe de Christian Estrosi, Andrée Alziari-Négre, en avait apparemment assez d’un système qu’elle dénonce aujourd’hui et s’empresse de rejoindre le dissident Olivier Bettati qui confirme son intention de se présenter aux prochaines élections municipales.


- Andrée Alziari-Négre et Olivier Bettati -

Adjointe au Maire depuis plus de 10 ans, le Dr Andrée Alziari-Négre, claque la porte de la majorité municipale. Députée suppléante d’Eric Ciotti lors de son premier mandat, elle quitte donc ses fonctions au Pôle de proximité secteur Est Littoral et de déléguée à la Protection animale. La voilà dans l’arène vouée de bien entendu aux gémonies de la majorité qu’elle a quitté...

Dans sa lettre de démission qu’elle a fait parvenir à Christian Estrosi, elle écrit ne plus vouloir cautionner un système politique où « Il n’y a hélas plus rien de vrai, de sincère et de désintéressé »  et que « Les coups de communication sont devenus l’alpha et l’oméga » dans la politique du Maire sortant. Elle dénonce le rôle de son cabinet qui isole le maire : « En 5 ans, pas l’ombre d’un rendez-vous avec vous pour évoquer les dossiers de la Ville de Nice ! » Elle rêve d’un édile plus simple, plus accessible, qui pourrait « se promener dans sa Ville sans garde du corps, sans préfet, sans chauffeur avec gyrophare, sans attaché de presse, sans cabinet, sans protocole…» et s’assener un assassin : « Nice a besoin d’un Maire qui rêve de Nice et non de Paris ! »

Désireuse de poursuivre son action politique, elle a décidé de rejoindre le groupe qu’Olivier Bettati est en train de constituer dans la perspective des élections de mars. Évidemment, tous les deux ont dû mettre en veilleuse leur appartenance à l’UMP... qu’ils rejoindront sans doute en fonction des résultats et du poids politique acquis. À moins que par un petit tour de passe-passe, Nicolas Sarkozy se décide à fonder son propre parti, ne serait que pour mieux avoir les mains libres...