Marche pour la vie,

une initiative des antinucléaires du Vaucluse.

Peut-on vivre sans le nucléaire et sans une partie du confort qui va avec ? Les antinucléaires disent oui et incitent les pouvoirs publics à être plus agressifs pour trouver des alternatives.


Au cœur de ce que les antinucléaires appellent le « triangle de la mort » Cadarache-Marcoule-Tricastin, une Marche pour la vie a été organisée. Des militants mais aussi des citoyens lambda à pieds, à vélo et en rollers ont pur objectif de relier sur près de 200 km les 3 sites civils et militaires atomiques qui regroupent près d’une quarantaine d’installations nucléaires diverses dans la vallée Rhône-Durance (réacteurs, laboratoires, centre d’essai, usines de traitement des effluents contaminés, fonderies de matières radioactives, entrepôts de stockages de matières mortelles,…).
Après un rassemblement, au petit matin, devant le Centre de l’Énergie Nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) où une tentative de rencontre avec les salariés et représentants syndicaux du nucléaire s’est heurtée à un mur du silence de la part de la plupart des intéressés, les marcheurs ont entrepris leur périple que la chaleur n’a pas épargné. Une canicule comme pour rappeler aussi qu’un changement climatique est en marche et que les activités des milliards d’habitants qui peuplent la planète, y sont pour quelque chose.

À chaque étape, les antinucléaires se rendent dans le village ou la ville-étape pour rencontrer la population, l'informer, la documenter sur la radioactivité et ses effets et la motiver pour agir concrètement. Des photos de victimes du nucléaire sont exposées. Les élus locaux, auxquels les marcheurs ont demandé audience sont plus que... frileux à les recevoir. Il est vrai que pour beaucoup de communes la proximité des installations nucléaires est synonyme de prospérité économique à travers les emplois créés et les taxes, ceci expliquant cela !

Mêmes si ces activistes convaincus ont placé la barre un peu haute en demandant l'arrêt immédiat des installations nucléaires, il serait bon de les laisser s'exprimer et de leur donner les moyens de le faire...  avant qu'il ne soit trop tard !


- Coordination antinucléaire du Sud-Est -