Mandelieu : Henry Leroy fait de son chef étoilé un citoyen d’honneur

par ailleurs reconnu chef de la décennie de la région PACA par un aréopage de journalistes spécialisés.

Après avoir été désigné « Chef de la Décennie 2000 – 2009 », par un jury composé de 26 journalistes gastronomiques de la région PACA sélectionnés par l’E Mail Gourmand, le chef bi-étoilé de l’Oasis à La Napoule a reçu les honneurs de sa Mairie. En effet, non seulement la qualité de son établissement est un atout pour Mandelieu-La Napoule, mais encore Stéphane Raimbault est à l’origine du Salon Saveurs & Terroir qui se tient chaque année, depuis 9 ans à l’automne, au Palais Europa. Henri Leroy, Maire de la commune, s’est fait un plaisir et un devoir de lui décerner le « Diplôme de Citoyen d’Honneur », attribué à ce jour seulement à 6 personnalités mandelociennes marquantes, dont Paul Ricard. Par la même occasion, il lui a également remis la 11ème Médaille d’Or de la Ville, non sans faire un clin d’œil aux J.O de Vancouver où c’est le score exact réalisé par les athlètes français.

- Raimbault's familly… et Henry Leroy (à gauche) -

Blasé est une notion inconnue pour Stéphane Raimbault. Aussi ému à cette remise d’honneurs que lors de son élection durant Agecotel (lire ici notre article), le chef à qui les distinctions pourtant n’ont pas manqué depuis le début de sa carrière, a gardé une âme d’enfant pour s’émerveiller de la reconnaissance de ses talents, et Dieu sait s’ils sont nombreux ! C’est avec humilité qu’il a reçu ces diplôme et médaille, associant non seulement son équipe, mais aussi et tout particulièrement ses frères, Antoine, le fidèle bras droit, et François, le talentueux pâtissier. Lire ici notre article. Quant à ses parents, présents car aussi résidants à Mandelieu, il ne leur a fait qu’un seul reproche : « Ne pas avoir plus de frères pour compléter son équipe ! »

À l’issue de cette émouvante manifestation, les journalistes du jury du Chef de la Décennie avaient été conviés à un dîner auquel, exceptionnellement, participait le chef en personne qui, pour l’occasion, avait quitté sa cuisine. Il y a dans la vie de grands moments de plaisir intense. Ce fut le cas ce soir-là, avec un repas qui restera dans les annales. Mais la bonne question est : tous les repas de l’Oasis ne le restent-ils pas ? Avec la complicité de son sommelier, Pascal Paulze qui nous a fait découvrir des vins de propriétaires dans les accords mets et vins (Côte du Roussillon, Viré-Clessé et Faugères), le dégustation fut époustouflante : Ceviche d’huître au céleri, truffe, radis noir et jambon de canard ; Oursin soufflé au citron vert, totti de tarama coraillé ; Mandarine surprise de foie gras, mesclun et asperges vertes ; risotto aux truffes blanches, chanterelles et œuf poché ; Cappuccino de Saint-Jacques et vernis à la citronnelle, haricots volant, udon et shitakés ; Teppan yaki de hampe de bœuf Wagyu, sauce akamiso et yuzu, tempura et chips de salsifis ; Sphéricité gourmande au thé macha et marron rafraîchie au litchi. Tous ces plats, où l’on sent l’influence japonaise, le chef y ayant séjourné 7 ans, sont, bien sûr, à la carte actuelle de l’Oasis.

- petits plats dans les grands pour les membres du jury…

Brigitte Brunot

- mention : www.pariscotedazur.fr - mars 2010 - magazine fondé il y a cinquante ans…
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