Michèle Tabarot prend ses distances avec le gouvernement

à propos du projet de loi sur la petite enfance.

Catégorie Les paradoxales

La député des Alpes Maritimes et Maire du Cannet, Michèle Tabarot, a tenu à préciser un certain nombre de point à propos de son implication dans le projet de loi présenté par le gouvernement sur la petite enfance.

Elle estime en effet être injustement critiquée par certains syndicalistes et demande qu’on prenne au moins le temps de lire le contenu de son rapport sur la petite enfance, qu’elle a rendu au Premier Ministre en Juillet 2008, avant de tirer des conclusions.

Elle tient à préciser qu’à aucun moment elle n’y parle d’une réforme du taux d’encadrement dans les crèches. Pas plus qu’il n’y est question d’un abaissement de 50 à 40 % du nombre de personnels diplômés.

Dès lors, il serait faux – ajoute-t-elle - de prétendre que le projet de décret découle de ses travaux puisqu’en l’occurrence il ne reprend qu’une seule de ses propositions concernant la normalisation du régime dérogatoire pour l’accueil en sur-effectif.

Elle tient à préciser qu’à aucun moment elle n’a été associée aux travaux du Gouvernement sur ce décret qui, s’y on prend le temps de le lire et de le confronter à la réalité du terrain, n’est certainement pas le début de la dérèglementation annoncée.

Si elle assume pleinement ses propositions et les défend avec conviction, elle ne s’estime ni à l’origine, ni dépositaire d’un projet qui appartient au Gouvernement et aux partenaires sociaux.

Elle se félicite par ailleurs que différentes mesures de son rapport aient été déjà retenues comme notamment : l’incitation à la création et au développement des crèches d’entreprises par le relèvement du crédit d’impôt famille de 25 % à 50 % (objectif : 5000 places de garde supplémentaires par an) ; l’augmentation de 10 % du complément mode garde pour les parents qui travaillent en horaires atypiques ; permettre aux assistantes maternelles de se regrouper (4 maximum) dans des locaux adaptés à l’extérieur de chez elles. ex : Maisons d’Assistantes Maternelles.

Il convient donc de rendre à César ce qui est à César et à Mme Tabarot ce qui lui appartient, ni plus ni moins !

A.D.