Amour et fantaisie
poème
Madame, il faut que je vous baise
Que je vous baise les deux mains
Avec vous, je serais fort aise
De faire un bon bout de chemin
Nous n'irons pas jusqu'au Zambèze
Ni même à Milan ou Dublin
Mais si vous deveniez de braise
Inutile d'aller plus loin
L'amour, quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise
Fait passer des heures exquises
Et peut enchanter nos loisirs
Je vous baise les mains, madame
Mais, j'en conviens, mon cœur réclame
Une autre sorte de plaisir !
FD (1912 - 2000)
mention - www.pariscotedazur.fr - octobre 2005 -