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Jerôme Rivière. Depuis qu'il a été lâché par l'UMP et plus localement par Christian Estrosi, le député niçois n'en finit plus de prendre ses distances avec Nicolas Sarkozy. Il critique sa course à l’électeur de droite, adhère à son projet de l’Immigration et de l’Identité nationale mais doute, qu'en cas de victoire, il aille bien loin dans cette direction. Jérôme ne croit plus en l'UMP bien que, sur son site Internet, il conserve un lien actif avec son parti d'origine, légèrement en dessous de celui de Philippe de Villiers pour lequel il roule désormais…
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Nicolas Sarkozy. S'y parle toujours d'un ministère de l'immigration, il parle de moins en moins d'identité nationale. Le sujet a fâché Simone Veil, en centriste historique qu'il faut ménager. Pendant ce temps, des pieds-noirs s'énervent. Ils revendiquent sur leur passeport et sur leur carte d'identité… que soit indiquer comme lieu de naissance France et non Algérie. Il est vrai, qu'à la date de leur naissance, l'Algérie était française…
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Noël Mamère. Habitué à botter contre son camp, surtout lorsqu'il n'en est pas le porte-parole, il reproche à Dominique Voynet d'avoir signer le pacte de Nicolas Hulot. On l'aura compris, Ushuaïa n'est pas sa tasse de thé. On se demande même si l'écologie est dans sa nature…
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Ségolène Royal. A Marseille et Nice, la candidate du PS surprend en parlant à son tour d'identité nationale. Un drapeau dans chaque maison, prêt à flotter à la moindre occasion, la Marseillaise dans le texte et l'esprit, pourquoi pas comme en Suisse, un fusil pour défendre la nation ? Patrie, travail, famille : un refrain connu… Ségolène prend le train en marche, celui d'une France exaspérée qui demande, même à des gens de gauche, de s'occuper d'elle, de prendre sérieusement en compte son souci sécuritaire, d'arrêter de faire de l'angélisme à propos de l'immigration. Un train qui, hier, avait comme conducteur Jean Marie Le Pen et comme passager clandestin Nicolas Sarkozy…
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Bertrand Delanöe. Délicieusement discret durant cette campagne présidentielle, le maire de Paris a-t-il quelques chances de faire un deuxième mandat ? En attendant les résultats d'un prochain sondage, il met son point d'honneur à soutenir son club : le PSG. Il a rejoint l'équipe au Camp des Loges, où le travail se fait au quotidien. Il devait déclarer qu'il n'était venu seulement parce que le club est en difficulté, mais pour dire aux joueurs qu'il avait confiance en eux. Pour ajouter : "Je considère que je dois être avec mon club quand il souffre. J'espère que cette situation va permettre au PSG de rebondir et de revenir plus fort." Pour rappeler au passage qu'il avait été membre du conseil d’administration avant d’être Maire de Paris, à la demande de Bernard Brochand, actuel député-maire de Cannes et, à l'époque président du club parisien…
- mention : www/pariscotedazur.fr - mars 2007 -
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