Construit en 1602 par Antoine Peint, riche drapier arlésien, le mas a traversé les siècles, passant de la famille Peint à la famille Blain, puis à la famille Bon. En 1979, Jacques Bon, éleveur passionné, décide de vendre ses moutons pour créer une manade de taureaux de race Camargue, ouvrant ainsi la propriété au tourisme.

En 1989, avec son épouse Lucille, architecte, ils entreprennent de transformer le mas en un hôtel de charme. Après plus de cinq ans de travaux, Le Mas de Peint ouvre ses portes, conçu comme une extension de leur demeure familiale, où chaque client est accueilli avec chaleur et sincérité.

Aujourd’hui, leur fils Frédéric, accompagné de Clémence son épouse, perpétue cet héritage. Agriculteur et éleveur engagé, il gère la manade Jacques Bon, où quelques 200 taureaux et chevaux Camargue pâturent en semi-liberté sur les 550 hectares du domaine. Grâce à son engagement pour un tourisme durable et responsable, le domaine et la manade Jacques Bon sont certifiés « Valeurs Parc Naturel Régional » et inscrits dans la Charte Européenne de Tourisme Durable, témoignant de leur respect pour l’environnement et la culture locale.

Au-delà de son hôtel de prestige, le domaine abrite aussi :

• la Bergerie (XVIIIᵉ siècle, 750 m²) - une authentique construction régionale aux poutres apparentes et au toit de chaume, l’une des trois dernières bergeries camarguaises typiques de la région, aujourd’hui espace privatisable idéal pour des événements familiaux ou professionnels ;
• la Cabano dis Ego – littéralement « la cabane des chevaux » en provençal, qui désigne l’espace de la manade. On y trouve les écuries, deux bergeries supplémentaires et des arènes privées de 800 places, propices aux activités taurines et équestres.

Le Mas de Peint incarne une rencontre rare : un patrimoine bâti plusieurs fois centenaire, transmis de génération en génération, et un art de vivre toujours bien vivant, où l’hospitalité camarguaise se conjugue avec la nature et les traditions. CQFD !