Piscines. Changement de cap en vue…
Avec plus de 3,5 millions de piscines, la France est le deuxième pays le mieux doté au monde derrière les USA. Chacun en veut une, et même si ses propriétaires s’en servent en réalité très peu, sa présence est valorisante. Pourtant les contraintes liées à son utilisation sont nombreuses et coûteuses. En attendant, la sécheresse s’installe et gagne chaque année des parts de marché.

- Augustin Rouart, Le Nageur, 1943 -
Ainsi, ce 6 août, selon le service public Vigie Eau, 32 départements ont été placés en situation de crise et 14 supplémentaires en alerte renforcée. Partout ou presque, les usages de l’eau sont réglementés : remplissage des piscines interdit, arrosage limité, usage domestique rationné. Dans ce contexte tendu, les quelque 3,5 millions de piscines en France, souvent jugées peu compatibles avec les enjeux climatiques, pourraient assez facilement faire l’objet d’améliorations concrètes, notamment par une réduction significative de leur consommation d’eau.
Deux leviers permettent aujourd’hui de réduire concrètement la consommation d’eau d’une piscine : limiter l’évaporation à l’aide d’une couverture thermique et supprimer les contre-lavages grâce à une filtration sans rejet. Côté évaporation, une simple bâche permet d’éviter la perte de plusieurs milliers de litres par saison, même si son usage est partiel. Quant à la filtration, plusieurs options existent comme passer au filtre à cartouche(s) - une solution qui reste contraignante et peu vertueuse. Autre option, l’utilisation d’une innovation française qui réinvente l’entretien des piscines en supprimant les pertes d’eau liées au contre-lavage. Ce simple geste, réalisé chaque semaine sur un filtre à sable traditionnel, entraîne un gaspillage discret mais massif. En le supprimant, Sanbag® ouvre la voie à une gestion bien plus sobre, sans renoncer à la qualité de l’eau ni à la facilité d’utilisation.
Les bénéfices sont immédiats soit en moyenne 7.000 litres d’eau économisés par saison, rien qu’en supprimant les contre-lavages. En ajoutant une couverture thermique, même utilisée partiellement, ce sont jusqu’à 13.000 litres d’eau en moyenne qui peuvent être préservés chaque été. Dans un contexte où l’usage de l’eau est scruté, discuté, réglementé, c’est plus qu’appréciable. Il est clair qu’avant d’envisager des mesures plus contraignantes et pénalisantes qui pourraient aller jusqu’à l’interdiction de remplir sa piscine personnelle en été, voire limiter drastiquement la construction de nouvelles piscines privées, il ne faut pas négliger ces opportunité.
Ajoutons à ces conseils qui concernent en premier lieu les piscines privée que la France compte environ 4 000 piscines (beaucoup d’entre-elles sont en fin de carrière), ce qui la place néanmoins en tête devant ses voisins européens. Il est clair que l’intérêt collectif en matière de développement durable et de bonne gestion d’une eau devenue de plus en plus précieuse, est de privilégier les installations ouvertes au public. Non seulement parce qu’elle s’adresse à un usage collectif (activités scolaires, de loisirs ou sportives) mais qu’elle permet l’apprentissage de la nage dans des conditions sécurisées. Un bon moyen de diminuer le nombre de noyés qui, ces dernières années, n’a cessé d’augmenter. CQFD !

- piscine privée... (c) PCA -