Partouche ouvre le jeu

et cède son casino de Saint-Julien à Bernard Laporte.

Catégorie Les paradoxales

Le grand paradoxe du rugby, c’est d’aller de l’avant en passant la balle exclusivement en arrière. C'est un petit peu le cas ici. Pour acquérir le grand casino de Divonne (11ème casino français), le groupe Partouche, pour ne pas être en situation de monopole, était tenu de se défaire d'un autre casino, plus petit. Pour avancer, il fallait céder du terrain. Voilà qui est en passe de se réaliser. Le groupe a choisi de mettre en vente le Casino de Saint-Julien et a trouvé un acquéreur sérieux et habitué du jeu… Bernard Laporte, l'entraîneur du XV de France.

Associé pour l'occasion à autre star du rugby Denis Charvet, Bernard Laporte, n'est pas un inconnu dans le monde des jeux d'argent. Il avait acquis les Casinos de Lacanau, Biscarosse et Mimizan, revendus ensuite avec une plus-value estimée à 12 millions d’euros. Une expérience heureuse qui comptera beaucoup dans la décision de Bercy pour donner son feu vert à cette transaction.

A deux longueurs de stades de la Suisse, le Casino de Saint-Julien-en-Genevois, améliore d'année en année son classement national d'après le produit brut des jeux, passant de la 174 place en 2002 à la 71ème place en 2006… Une belle performance qui valorise l'entreprise et qui en détermine le prix. Laporte et Charvet devront mettre sur le tapis vert 6 millions d'euros pour le seul fonds de commerce et acquitter un loyer annuel de 650 000 euros.

Bernard Laporte prépare activement sa reconversion car il est de notoriété qu'il passera bientôt la main comme entraîneur de l'équipe de France. On murmure dans les coulisses que, si Nicolas Sarkozy est Président de la République, il lui confiera le portefeuille de Ministre des Sports. Une sorte de troisième mi-temps ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - février 2007 -
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