L’école des Furies...

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Un livre destiné aux hommes qui souffrent d’être considérés comme créatures de second plan, et aux femmes conscientes que le féminisme post « Me Too » est une sorte de machisme à l’envers. L'ouvrage est actuellement en pré-commande.




Furies, Erynies ou Euménides : la pensée antique ne manquait pas de mots pour désigner ces entités infernales venues venger les crimes de parenté restés impunis et dont les auteurs devaient, jusqu’au bout, en payer le prix fort.

À voir l’acharnement avec lequel les féministes post-Me Too traquent des hommes suspectés de délits et de crimes à caractère sexuel, on pourrait les croire inspirées par ces figures mythologiques de la vengeance. Elles se substituent ainsi à une justice équitable, bafouant la présomption d’innocence, condamnant à une rapide mort sociale ceux qu’elles ont désignés comme coupables. Ce féminisme-là, excessif et radical, qui monopolise aujourd’hui la parole médiatique, va à l’encontre d’une sociabilité harmonieuse entre les deux sexes et entretient un climat de soupçon généralisé. Mais rares sont les voix féminines et masculines qui s’élèvent pour en dénoncer les dérives mortifères.

À travers l’actualité récente, ce livre scrute les formes radicales du discours féministe et propose des pistes pour sortir de cette crise civilisationnelle. Pourquoi ne pas organiser un débat national où femmes et hommes exprimeraient leurs différences et leurs attentes réciproques ?

  • Né en 1958, l’auteur du livre, Jacques Lucchesi, après des études de philosophie et d'écologie humaine, s’est tourné vers le journalisme et la critique d’art. Il est, parallèlement, l’auteur d’une œuvre éclectique (poèmes, nouvelles, essais littéraires et philosophiques, pièces de théâtre). En 2021, il a publié aux Éditions de Paris « Ces animaux qui nous rendent bêtes ».