- signes d'une pollution qui n'épargne plus aucun lieu...

Après son action pour lutter contre les grandes croisières particulièrement polluantes et pour limiter les meublés touristiques dans certains quartiers, la Métropole Nice Côte d’Azur s’engage encore en adhérant au Plan Bleu, organe du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement.

Elle devient ainsi le seul site français de NaTour4ClimateChange, un projet européen porté par le Plan Bleu et le programme européen Interreg Euro Med, afin de développer le tourisme durable dans 6 sites méditerranéens (en Espagne, Italie, Croatie, Grèce et Bosnie-Herzégovine). Le projet, doté d’un budget total de près de 3 millions d’euros, vise à prévenir le surtourisme et à développer le tourisme durable, en l’adaptant au changement climatique et en prévenant les principaux risques environnementaux.

Ce projet s’inscrit dans la continuité des différents engagements de la Ville de Nice comme de la Métropole Nice Côte d’Azur pour faire face au dérèglement climatique, qu’il s’agisse des mesures déployées à travers le Plan Climat pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, d’adapter l’espace urbain à cette nouvelle donne climatique, ou de lutter contre la pollution plastique et le gaspillage de l’eau.

Pour Christian Estrosi, Maire de Nice, « Nos destins sont profondément liés. Tout ce qui contribue à plus de coopération, plus d’échanges, de meilleurs résultats est une bonne nouvelle. Protéger la Méditerranée, c’est protéger notre identité et travailler pour les générations futures. Nice, qui reçoit la Conférence des Nations unies pour l’Océan en juin prochain a un devoir d’exemplarité sur le sujet ». Ainsi, le maire préside la Coalition des villes et régions côtières, dont le lancement aura lieu en juin prochain, à l’occasion de la conférence onusienne.

- une des multiples marinas où les bateaux... s'ennuient -

[ Commentaires. Il faudra bien finir comprendre, même si ce n’est pas politiquement correct et que ça contrarie les chantres du libéralisme, que la Croissance économique sans garde-fou, nous conduit à une impasse sociétale et écologique…Trop de tourisme tue le tourisme, abîme les sites remarquables, épuise les ressources et affaiblie la biodiversité tout en participant à un changement climatique global… Les exemples ne manquent pas. L’île magique de Santorini dans les Cyclades grecques, n’a pas d’eau potable Elle la fait venir du continent pour ses visiteurs venus du monde entier. Ainsi, des centaines de Japonais qui, chaque année, l’ont choisi pour passer leur lune de miel et s’y faire photographier de toutes les façons possibles… Il faut aussi remplir les centaines de piscines qui maintenant sont la norme… Quid des îles de Lérins plus près de nous, du Parc du Mercantour ? Une interminable liste de lieux qui perdent petit à petit de leur charme et sont réduits a de simples cartes postales... d’Épinal. Dernier en date dans cette dérive promotionnelle, la Nouvelle Zélande remplacera bientôt Bali et Les Seychelles. C’est la nouvelle destination à la mode. Dans ce pays XXL Nature, le compte à rebours à commencer… A.D. ]