Cannes. La Môme à la conquête de Paris...

Le Groupe La Môme a connu une évolution spectaculaire en moins de dix ans et vise maintenant la capitale.




Pourquoi le nom La Môme d’ailleurs ? L’hommage n’est pas à Édith Piaf mais à La Môme Moineau, surnom de Lucienne Suzanne Vreurick. Cette vendeuse de fleurs dans les boîtes de nuit parisiennes des Années Folles était devenue chanteuse puis milliardaire en épousant un homme d’affaires portoricain. Habituée de la French Riviera, elle était propriétaire de la villa Bagatelle à Cannes, avait un superbe yacht dans le vieux port, donnait des réceptions fastueuses : une icône de l’âge d’or !

Antoine et Ugo Lecorché, frères jumeaux, sont les fondateurs du Groupe La Môme. En 2004, ils décident de faire une saison à Cannes : « On devait y rester deux mois et on y est resté vingt ans ». Ils commencent en tant que serveurs, puis chefs de rang et directeurs de restaurants et plages privées de renom. L’année 2015 marque l’ouverture de leur premier restaurant : La Môme, rue Florian à Cannes. « Nous avions toujours eu pour ambition d’acquérir notre propre restaurant. On imaginait un lieu où l’on aimerait sortir avec nos amis - un accueil et un service irréprochables, des mets de qualité, le tout dans une ambiance élégante et décontractée ». 

Viennent ensuite le restaurant de plage éponyme, puis Mido et Môka. En 2022, les frères mettent le cap vers un nouvel horizon : c’est l’ouverture de La Môme Monte-Carlo, sur le port de Monaco. Près d’une décennie plus tard, le Groupe La Môme est devenu une réelle institution avec des restaurants d’atmosphère qui ont un service d’exception. L’ouverture de Mido à Paris signe une nouvelle étape dans cette expansion. 

Le Chef Christopher Brugnaux y signe une carte raffinée aux inspirations Nikkei, une cuisine explosive nippo-péruvienne. Son interprétation moderne s’exprime sous forme de partage, par une succession de mets élaborés avec créativité, entre terre et mer. Si le sushi counter et le robatayaki (gril emblématique au charbon végétal et bois de cerisier) célèbrent la tradition japonaise, la force de Mido est dans la mixité et la diversité. Des salades fraîches, mais aussi des grillades et des ceviches. « Entre entrées à partager en toute convivialité, plats végétariens, belles pièces de viandes et poissons grillés, ou encore sushis signatures, il y en a pour tous les goûts » explique le Chef. Avant de rejoindre le Groupe, il a multiplié les expériences dans des palaces réputés, à Saint-Barthélemy ou à Cannes sa ville natale.




Les influences sud-américaines sont célébrées ici avec de magnifiques plats de pimientos de padrón, guacamole Mido style, ceviches, tiraditos de homard ou de sériole. Côté poisson cru, Mido Paris propose une sélection de sashimis, nigiris, gunkans, makis et rolls. Ils sont réalisés avec dextérité par Clément Krajenska. Tous les plats sont dressés dans des céramiques faites à la main, spécialement conçues pour Mido Paris. L’artisan céramiste Tino Aiello, septième génération de potiers à Vallauris et champion de France de tournage 2022. CQFD !

MIDO PARIS
InterContinental Champs-Élysées-Étoile
64 avenue Marceau 75008 Paris