• le sacre de Sarkozy. Les journalistes ne choisissent pas innocemment les titres de leurs papiers et choisissent avec application leurs mots. A l'occasion de l'investiture du candidat unique UMP à la présidentielle à Paris, ils ont tous utilisé les mêmes mots. ils ont parlé de sacre, d'intronisation… un vocabulaire qui sied peu à notre république…

• le patrimoine de Ségolène Royal et de son compagnon et père de ses enfants, François Hollande, épinglé. Ils posséderaient un immeuble de rapport dans le 7e arrondissement de Paris (nul ne sait s'ils réservent 20% au logement social), une villa de 120 m2 près de Mougins (qu'ils occupent très discrètement, il faut dire) et une maison de 100 m2 dans les Deux-Sévres. Insuffisant, d'après l'homme du viaduc, Jacques Godfrain, ancien ministre et député-maire UMP de Millau, pour être soumis à l'impôt sur la fortune. Sans doute ont-ils un bon conseiller fiscal dans la manche… même et surtout s'ils payent depuis deux ans l'IFG (une grande fortune à 862 euros d'impôt par an, c'est donné !). Ségolène et François, dignes représentants de la gauche caviar !

• la fin de la collecte des médicaments non utilisés dans les pharmacies. Il est vrai, qu'une enquête avait montré de graves dysfonctionnements. Moins de 5% des médicaments collectés arrivaient à l'humanitaire. Certains pharmaciens peu scrupuleux, trouvaient même le moyen de les remettre sur les étagères… Que faire alors de tous ces médicaments inutilisés ? La tentation pour le quidam, s'il ne peut plus rapporter ses médicaments à la pharmacie du coin, sera de les jeter dans la première poubelle venue. Mauvaise idée ! Toutes ces molécules, si chères à produire et qui ont leur part dans le trou de la sécurité sociale, polluent l'eau et l'air lorsqu'elles sont brûlées… Retour donc à la case départ. Nos nord-américains de voisins, depuis longtemps, délivrent les pilules au "compte-gouttes". Ils prennent le temps, selon la prescription, de ne donner que le nombre exact de pilules nécessaires au traitement. De belles économies sont ainsi réalisées. Une mesure trop compliquée ou trop simple pour nous ?

• le Huchon d'or au Festival de Cannes. Où l'on apprend que le président PS du Conseil régional d'Ile de France, avait une femme "libérée". Elle ne disait pas à son mari quels étaient ses employeurs. Chacun faisait de sa journée ce qu'il voulait . Avant de rentrer à la maison, on se retrouve le soir au Procope ou chez Lipp pour discuter de la pluie et du beau temps, de ce qui se passe chez Ruquier ou chez Ardisson. A peine parle-t-on de l'actualité politique, jamais de boulot :

- Lui : tu sais, Ségolène se présente, elle a ses chances.
- Elle : moi aussi je devrais m'y mettre… à la politique…

On partage donc la surprise de Jean-Paul Huchon d'apprendre que sa femme Dominique Le Tessier, lors du Festival de Cannes 2002, était salariée par une société qui travaillait pour le compte du Conseil régional, qu'il présidait… Presque autant surpris d'apprendre que sa femme, une intermittente du spectacle, pointait en 2004 dans ce même Conseil régional… Des surprises, pas toujours bonnes pour la notoriété d'un homme bien propre sur soi, qui fut un impeccable chef de cabinet du Premier ministre Michel Roccard.

- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2007 -
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