Grasse. Vingt sept ans de truffes…

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La municipalité grassoise, accompagnée par Jacques Chibois et par les trufficulteurs du département œuvrent depuis maintenant plus d’un quart de siècle pour conforter la place de la tuber melanosporum, autrement la Truffe noire, dans notre gastronomie. Voilà ainsi 27 ans qu’ils organisent un Marché à La Bastide Saint Antoine et au Rouret, devenu une institution et un exemple.


Valoriser la truffe noire par rapport à ses concurrents chinoises, italiennes ou espagnoles. Mais surtout faire œuvre de pédagogie en rappelant par exemple que la saison de la truffe ne dure que de décembre à février. Ce marché de niche, attire beaucoup de convoitise et se prête a des fraudes petites ou grandes. L’une d’elle consiste à colorer en noir des truffes qui sont pâlottes et de les faire passer pour des tuber melanosporum. Il faut aussi signaler l’usage abusif de produits mentionnant leur présumée présence, alors qu’il s’agit d’arômes artificiels…

Une situation qui a poussé les professionnels sérieux à créer un label susceptible de rassurer le consommateur lambda. Par ailleurs l’association des trufficulteurs des Alpes-Maritimes met son point d’honneur à vérifier, lors de chaque marché, que les producteur du Diamant noir soient ce jour-là au dessus de tout soupçon. 

Le monde de la truffe nous relie à toute une tradition paysanne et fait indiscutablement partie de notre patrimoine régional et gastronomique. Elle représente une activité industrielle à part entière qui grâce à des actions coordonnés et avec l’aide des autorités politiques et administratives, a le mérite de se développer de façon régulière au rythme d’environ 350 hectares supplémentaires chaque année en Provence. Outre évidement un intérêt économique, c’est la passion qui motive ceux qui en sont les gardiens, sachant qu’il faut cinq ans, dans le meilleur des cas, pour que des plantations de chênes truffiers produisent. CQFD !


- les truffes ? Une vieille tradition...