Festival 75. Vincent Delerm fixe l’édition précédente…
Après une année blanche, celle du Covid, l’édition 74 a eu la particularité de se dérouler en juillet, du 6 au 17. Le Jury des longs-métrages en compétition fut présidé par Spike Lee, la maîtresse de cérémonie l’actrice Doria Tillier. Vincent y viendra quelques jours inspirants, appareil de photo en main.
« L’année où le festival de Cannes avait lieu en juillet », c’est le nouveau livre de Vincent Delerm réalisé en collaboration avec les organisateurs de l’événement. L’artiste fera l’aller-retour entre les coulisses du Festival et la vie cannoise habituelle de juillet, loin des salles obscures et de la montée des marches. Le va-et-vient entre ces deux manières de vivre Cannes rythme l’ensemble du projet. On est assis sur la plage face à des adolescents plongeant d’un ponton, puis l’instant d’après installé dans un fauteuil du Palais des Festivals pour la Cérémonie de clôture. On croise des anonymes et un Bill Murray plus vrai que nature. Des devantures de kebab et le hall du Martinez. Deux vies, deux villes. Moins d’un an plus tard, alors que le festival reprend ses droits dans le calendrier, Delerm compile cette aventure dans un opus et une collection de photographies inédites publiées par Polka à l’occasion de la 75 édition du festival de Cannes. Pour garder une trace. De l’année où le festival de Cannes avait lieu en juillet.
Vincent Delerm commence sa carrière au début des années 2000 en tant qu’auteur compositeur-interprète. Si la photographie l’accompagne dès le départ, c’est au cours de sa troisième tournée que sa pratique se précise. Son appareil lui permet de ne pas oublier, de cristalliser l’ambiance particulière des salles vides et de cet exercice répétitif. Depuis, sa photo s’est alliée à l’écriture lors de plusieurs projets de romans et est devenue une de ses activités principales, en équilibre avec la musique. Aujourd’hui, il pense son travail comme une retranscription du quotidien, dans une atmosphère douce qui s’attache aux détails et prend parfois des airs de journaux intimes, à la portée presque universelle. En mars 2020, confiné et armé de son Leica, il poste chaque jour une photographie sur son compte Instagram, son terrain de jeu privilégié, accompagnée d’un texte. C’est la naissance du projet !Home", publié aux éditions Polka.
- « L’année où le Festival de Cannes avait lieu en juillet », en édition classique - 15 € ;
en édition Collector, 80 exemplaires numérotés accompagnés d’un tirage pigmentaire au choix parmi 5 images, 13 x18, numéroté et signe - 80 €.