Dictionnaire personnel de personnages historiques...
Personnages historiques revisités par FD (1965):
- Fernand Dartigues, Genes, Italie, 1960 -
Adam, premier homme, fut formé avec du limon ce qui ne l’empêcha pas de prendre un air dégagé. Il eu pour femme une de ses côtes qui resta à son côté sans penser à mâle, jusqu’à ce qu’un serpent s’en mêla. Chassé du paradis,condamner à suer du front, il fit à Ève des enfants tels que Caïn dont on connaît le cas, Abel, Seth,huit… on ne sait pas très bien. Exemple typique de la victime humaine qui se débat avec la femme, le serpent… et finit toujours par payé les pots cassés.
Ève, femme du susnommé, fut la première à écouter les propositions du premier malin venu. Tous ses ennuis viennent de son inclinaison à avaler et croquer n’importe quoi, plutôt que de rester heureuse avec son mari. Trouve toujours le Paradis insuffisant. Se fait aimer tout de même !
Attila, rois des Hubs et pas des autres, empêcha les Gaulois de manger de la salade en brûlant l’herbes sur son passage. Sainte Geneviève l’intimida si bien qu’il n’osa pas prendre Lutèce quand elle fut enceinte. Mourut près du Danube la nuit de ses noces. Décidément, les femmes ne lui valaient rien…
Atropos, Parque chargée de couper le fil de notre vie. Avec des ciseaux, une balance, un cadran solaire, elle faisait consciencieusement son travail aidée de ses deux sœurs. Malgré la guerre de Troie qui les faisait travaille comme quatre, ne firent jamais de grève. Leur devise était : il faut bien que tout,le monde meure !
Bayard s’appelait Pierre de Terrail, mais n’avait pas de Tour d’Argent comme Claude. En outre, étant, comme on sait, sans peur et sans reproche, il ne montait jamais à cheval pour jouer au polo. Sous Charles VIII, Louis XII et François Ier, sans parler de Gaston de Foix, qu’il remplaça au moins une, il se battit à grands coups de taille et d’estoc. A sa mort, il s’offrit le luxe de dire ses quatre vérités à un Bourbon. Ce dernier pensa qu’il était pas sans reproche, du moins lorsqu’il s’agissait d’en faire.
Bonaparte, jeune officier corse, plein d’idées et d’ambition. Il devait finir mal après une brillante carrière qui fit connaître son prénom au monde. Fut le premier à se prendre pour Napoléon, et le seul, à part Napoléon III, à pouvoir prétendre tel sans passer pour un fou.
Borgia, nom d’une célèbre famille dont le chef fut Alexandre qui devint pape avec le numéro VI.Malgré son grade et son âge, se montra fort entreprenant dans tous les domaines, y compris les plus fermés, tels que l’orgie, l’empoisonnement, l’assassinat politiques et autres péchés dont il était seul juge. Tandis que son César de fils et sa charmante Lucrèce se livraient entre eux à des jeux mortels, du moins pour les autres. C’était leur façon de vivre leur vie.. rien de nouveau sous le soleil, surtout pas la Dolce Vita !
Dagobert, roi des anciens Francs. Le seul à qui la culotte valut plus de célébrité que la couronne. Fils de Bertrude et de Clotaire, fut un excellent mérovingien, pas plus fainéant qu’un autre. Il eut pour ministre un saint qui était aussi orfèvre, évêque, trésorier et s’appelait Eloi. Celui-ci est devenu le saint-patron de tous ceux qui aiment le marteau, sans parler de ceux qui le sont. Ne tint jamais à son bon roi les propos de que l’on dit à propos de ses culottes, qui d’ailleurs étaient des braies...