Les casinos, enjeu important dans l'économie de la Côte d'Azur.

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L'importance, dans la vie économique de la Côte d'Azur, de l'industrie des jeux ne fait aucun doute et c'est pour cette raisons que nous tenons nos lecteurs informés des développements en court :

  • Valeur refuge ? Le titre Partouche est coté au premier marché de la Bourse de Paris. Dans un marché catastrophe, il se porte, lui, très bien. Seule action représentative du secteur des casinos, sa courbe de progression est convaincante. Elle est passée de 50 euros fin septembre 2001 à 84,15 euros courant juillet. Les analystes boursiers lui prédisent déjà les 100 euros. Une belle revanche pour un secteur au goût de souffre. On ne sera donc pas étonné de trouver dans le dernier numéro du magazine "L'Entreprise" le groupe Partouche pointer à la 34e place avec 11,81% de rentabilité. Il s'agit de la seule entreprise du secteur des casinos dans le top 100.
  • Partouche en Suisse. Le groupe a annoncé son intention d'investir 20 millions de francs dans la création du casino de Meyrin dont la licence avait été attribuée à l'Européenne de casinos. Une annonce faite, alors que la commission des jeux suisse ne s'est pas encore prononcée définitivement. Le casino pourrait ouvrir ses portes avant la fin de l'année.
  • Comme nous l'écrivions ici même dans deux articles consacrés aux casinos, les textes réglementaires régissant leur fonctionnement méritaient un profond réexamen. Une récente circulaire adressée par le ministère de l’intérieur à tous les opérateurs va dans ce sens et promet de préciser et de réactualiser l’arsenal législatif.
  • Deux syndicats représentent la profession : Casinos de France, largement majoritaire et le Syndicat moderne, émanation du Groupe Partouche. Certains souhaitent un rapprochement de ces deux organisations afin de peser d’un meilleur poids dans les discussions qui s'engageront avec l’administration. D’autres suggèrent d’élaborer un projet commun afin de démontrer aux autorités de tutelle la capacité des casinotiers à être une force de proposition.
  • Les professionnels savent bien que l’Etat planche sérieusement sur un projet visant à imposer un contrôle d’accès aux machines à sous. Cette mesure, si elle était mise en place sans aménagement, se heurterait, compte tenu des volumes de clientèle, à des difficultés d’application et aurait sur le plan économique des conséquences désastreuses pour le développement des casinos. Un indépendant, Jean Hoffmann, Directeur Général du casino des Pins aux Sables d'Olonne, a fait une proposition originale qui est actuellement analysée. Elle suggère l’exploitation de deux salles distingues : une salle de divertissement à petites dénominations et au contrôle d’accès restreint et un salon de jeux, aux mises importantes et au contrôle d’accès plus sévère. Ces salles pourraient exploiter des machines à sous, mais aussi tous les jeux de table autorisés. Cette mesure, d'après son auteur, améliorerait le contrôle des flux financiers en l’axant sur les salons de jeux et éviterait le contrôle, aux salles de divertissement.
- mention : www.pariscotedazur.fr - août 2002 - Pierre Casanova -