Estérel. Opération « Des forêts et des hommes »...
Du 18 avril à fin juin, à l’occasion de la Journée internationale des monuments et des sites, le fonds de dotation ONF-Agir pour la forêt lance une campagne de financement participatif. Financement fonctionnant sur une plateforme en ligne et permettant à un ensemble de contributeurs de choisir collectivement de financer directement et de manière traçable des projets identifiés.
La forêt domaniale de l’Estérel, d’une surface de 6000 hectares, à l’extrême ouest des Alpes Maritimes et situé principalement dans le département du Var, est un massif littoral unique, réputé pour la diversité et la beauté de ses paysages. Elle est aujourd’hui principalement dédiée à la protection des milieux naturels et à l’accueil du public.
Les 125 kilomètres de sentiers de randonnée balisés sont souvent les témoins des activités anciennes : liaisons inter-villages et hameaux isolés, cultes, activités forestières et pastorales… Aujourd’hui, ces sentiers guident promeneurs et randonneurs vers les plus beaux sites du massif. La forte fréquentation touristique, le risque d’incendie, l’intensification des épisodes méditerranéens, conjugués au contexte actuel d’urgence climatique, aggravent considérablement l’érosion des sols, bouleversent les milieux et les paysages et rendent ce patrimoine vulnérable, nécessitant une attention permanente des forestiers.
Ainsi l’ONF s’engage pour la réfection de trois sentiers mythiques : le Dramont est un hameau de Saint-Raphaël. Le cap du Dramont porte le principal sémaphore de la région, dans un site naturel préservé, où la flore est particulièrement riche. La plage du Débarquement, juste au sud du cap, est un lieu important du débarquement des alliés en Provence ; le rocher de Saint-Barthélémy permet de profiter du contraste entre le bleu du ciel de la Côte d’Azur avec le rouge des roches de l’Estérel ; le ravin du Mal Infernet est situé au milieu de blocs rocheux rouges, de formes aussi variées qu’étonnantes.
Outre cet objectif, l’ONF s’est donné aussi pour mission de canaliser la fréquentation des usagers et de protéger une flore fragile nécessitant des programmes de gestion particuliers pour la valeur patrimoniale des milieux naturels et des espèces qu’ils hébergent : tortue d’Hermann, couleuvre, lézard ocellé, aigle de Bonelli, circaète Jean-le-Blanc, cerf élaphe… Dans les mois à venir, elle va mener un véritable travail d’aménagement naturel, avec la reconstruction de murets en pierre et condamner les sentiers sauvages, qui favorisent l’érosion et la destruction de milieux, de la faune et de la flore.
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- photos PCA -