Aubagne : Olivia Paroldi et Les Pénitents noirs…
Cette artiste plasticienne qui travaille dans son atelier cannois grave sur du lino ou du bois. Ses œuvres, elle les accroche dans l’espace urbain. Tout est fait à la main à l’aide d’un outil japonais, le baren (frotton en français), pour imprimer sur du papier de riz. Elle exposera ses dernières œuvres au Centre des Pénitents noirs en novembre prochain.
(prolongée jusquau 31 août 2020)
L’exposition Olivia Paroldi « Estampes Urbaines » au centre d’art contemporain Les Pénitents Noirs se déroule jusqu'au 31 août prochain. Elle s’inscrit dans la thématique de l’enfance en écho au festival du Livre et de la Parole d’enfants, Grains de Sel, dont elle partagera un certain nombre de moments. L’artiste sera en résidence en octobre et a fixé de nombreux rendez-vous avec le public tout au long de l’exposition. Elle intègre à sa scénographie une partie évolutive, un mur blanc qui au fil des rencontres et de la collecte de mots dans des boîtes aux lettres viendra se noircir des estampes créées in-situ par l’artiste. Des parcours d’art avec l’Éducation nationale sont envisagées, des actions de médiation plus importantes sont prévues pendant le festival Grains de Sel. La visite d’une dizaine de classes est d’ores et déjà prévue à ce moment-là.
Olivia Paroldi est une jeune artiste qui respire la générosité, le partage. Elle est une artiste émergente à l’expérience de graveuse très affirmée par une formation auprès des plus grands du métier. Une expérience qu’elle met au service de la poésie, de l’onirisme installé par ses personnages d’enfants aux visages ronds et potelés. L’espace public est son aire d’expression. « Je place mes estampes dans la rue pour faire de la rue un élément de mon travail », un travail qui porte essentiellement sur l’enfance, parce que l’enfance est le temps de la construction de soi.
Par les estampes même en galerie, l’espace urbain est présent. Elle aime revenir sur les lieux où elle a exposé, car il y a toujours quelque chose qui se passe. Trois éléments composent la base de son travail : la rue, l’espace, le temps. Pourquoi trouve-t-on dans ses œuvres autant de bleu et de vert ? « Le bleu c’est le lien à la mer. Mais j’ai l’impression de ne pas choisir les couleurs, elles s’imposent d’elle-même ».