Ce Niçois persiste et signe. Il se présentera aux présidentielles et aux législatives. Jean-Marc Governatori est le président-fondateur du parti politique de la France d'en bas, plus positivement renommé La France en Action.

Chef d'entreprises qui sentent bon le bois, Fly, Basika, Planet Wood, il a collectionné quelques trophées qui parlent d'eux-mêmes : deux fois Meilleur gestionnaire de France et détenteur du Trophée de l'emploi. Il veut désormais mettre son expérience au service d'une plus vaste cause.

Fier d'être parmi les 1 000 premiers contribuables français, il assure que c'est un gage de probité et d'indépendance. Il vante le fait que son mouvement n’accepte ni don, ni cotisation. Il est fier aussi des 300 000 suffrages récoltés en 2004, pour les élections européennes. Ce n'est pas rien pour un candidat sans réseau historique !

Riche mais pas au point de se comparer au magnat américain Ross Perrot qui, en 1992, avait osé se mesurer aux démocrates et aux républicains. Il avait pour ce faire englouti une fortune, le tout pour un résultat modeste et sans lendemains. Mais, JMG a la jeunesse pour lui, la foi et l'ambition. Il vient d'organiser à Paris, à la Mutualité, un grand show à l'américaine qui a réuni 1200 personnes, Francis Lalanne et Bernard Menez étaient du nombre.

En 2002, il vend ses entreprises et fait une courte expérience à l'UDF. Cofondateur de la Ligue nationale contre la drogue, il se passionne pour la cause écologiste et redéfini le développement durable en "bien-être durable".

Selon un récent sondage CSA, commandé par ses soins, 39% des français pensent que La France en Action aura un rôle décisif au cours de la campagne pour les présidentielles de 2007. Cela ne veut pas dire pour autant que les sondés voteront massivement pour lui… Apparemment, il n'en a cure et il part sillonner l'hexagone. Il se voit déjà au 5e rang des candidats favoris des français, devant Philippe de Villiers, Jacques Chirac, Dominique Voynet ou encore Laurent Fabius.

La France en Action de Jean-Marie Governatori : une alternative aux partis classiques ? Les électeurs nous le diront bien assez tôt !

- mention : www.pariscotedazur.fr - octobre 2006 -