Cannes. Patrick Chos, la mémoire est dans le cœur…

Crédits:
textes par

Étudiant, il avait un sacré coup de crayon et ses caricatures faisaient mouche. Amoureux de la langue… française, il composait chansons et musiques pour son plaisir, tout en s’accompagnant à la guitare.




Les hasards de la vie, les rencontres, les opportunités l’ont conduit à travailler pour le groupe encore dirigé à l’époque par Lucien Barrière. Il y grimpa quelques échelons, notamment comme directeur adjoint du casino cannois, directeur du Casino de Menton puis d’Hammamet. En délicatesse avec le nouveau patron du groupe, Dominique Deseigne, il connaît un passage à vide. Il essaya de rebondir en Tunisie avant de prendre la direction du casino de Grasse, un défi impossible… De retour à Cannes, il chercha une affaire à relancer. Il espéra un moment reprendre Bijou Plage ou un restaurant boulevard Jean Hibert. En fait, il finalisa ce projet en reprenant un Bar/restaurant dans la quartier de la gare. Il le baptisa « Le Bistingo », un clin d’œil un brin facétieux en direction de son ancien employeur (Le Bistingo était le nom d’un des restaurants du casino Barrière). Il avait l’espoir de recréer un lieu comme Le Petit Carlton ou Le Blue Bar. Mais le soufflé se dégonfla. Il y jeta ses dernières cartes… sans savoir que la maladie allait piper le jeu. Il brûle la dernière en février 2013, laissant une fille et deux jeunes garçons qu’il n’eut pas la chance de voir grandir.


Nous gardon le souvenir d’un homme ambitieux, tenace, exigeant pour lui et pour les autres. Ancien nageur de compétition, il permit sous sa présidence au Cercle des Nageurs de Cannes de devenir un des meilleurs en France. Proche de Paul Pacini et de Pierre Rey, il nous fit l’amitié de mettre en musique quelques poèmes de Fernand Dartigues, son ami de longue date… Il signa aussi dans notre média plusieurs articles bien sentis sur les casinos et leurs enjeux locaux… In memoriam !