Alpes-Maritimes. Beaulieu, parmi les plus beaux lieux...

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Entre Saint-Jean Cap Ferrat et Nice, la discrète cité azuréenne n’en finit pas de soigner son image. L’écrin est exceptionnel. C’est en passant, par le bord de mer, entre l’élégante Rotonde à gauche, et la Villa Kerylos, exceptionnelle réplique d’une villa grecque à droite, que l’on pénètre dans un petit territoire unique fait d’excellence, entre architecture « belle époque » et végétation luxuriante, témoin d’une époque dorée qui a su attirer les têtes couronnées de toute l’Europe.




Une envie permanente de surprendre


« La forme d’une cité change plus vite, on le sait, que le cœur d’un mortel » écrivait Julien Gracq reprenant Baudelaire. On imagine la surprise que ressentirait l’impératrice Eugénie, ou les Comtes de May, s’ils revoyaient leur belle éternelle aujourd’hui. Bien sûr, la géographie des rues et avenues n’a pas changé, mais la ville se réinvente sans cesse et cela dit tout sur son ambition permanente de surprendre, avec son mélange de luxe discret et de modernité.


De nouveaux atouts


Aux côtés de la perfection tranquille de la Réserve de Beaulieu, palace familiale de légende, propriété de Nicole et Jean-Claude Delion, ou encore de l’incontournable African Queen qui vient de fêter ses 50 ans, de nouveaux établissements s’inscrivent dans la renommée berluganne. On aime l’ambiance bistro-chic du restaurant épicerie fine « l’Aristée » où le chef sommelier Massimo Sacco, finaliste du concours du Meilleur Sommelier du Monde et du Master International (2007) à l’art de sélectionner d’élégants vins pour accompagner les créations méditerranéennes « Finder food » du chef Olivier Tomsin.


On aime aussi la cuisine de la fidèle de l’équipe Delion et talentueuse chef Anne Sophie Sabini, à « La Table de la Réserve », auréolée d’un Bib Gourmand pour son excellent rapport qualité-prix. Sa cuisine aussi créative qu’instinctive joue habilement dans l’esthétisme et l’émotion.



- Anne Sophie Sabani et son équipe -


Entre temps, autre surprise, en descendant vers la plage, on a fait connaissance avec Guillaume Jacquet-Lagreze, un berlugan passionné de l’éco-navigation avec son catamaran 100% solaire, Seazen . À ce jour, plus de 2 000 passagers ont découvert le Seazen , sans qu’un seul kilowatt n’ait été pris sur le réseau électrique... Un atout de plus pour Beaulieu : la plaisance solaire!


Une cité qui porte bien son nom


Pour être éternellement attractive, Beaulieu a initié « l’école des ambassadeurs ». Ils sont déjà 56 participants à se sensibiliser aux ressources et à l’histoire de la ville, avec pour seul credo, « on parle mieux de ce que l’on connaît bien ».


Ville modèle ? Beaulieu fait aussi partie de l’alliance des 12 villes localisées en France, portant le nom de « Beaulieu de France ». L’association nationale a d’ailleurs désigné Beaulieu-sur-Mer pour accueillir les 150 participants à sa prochaine assemblée générale les 26 et 27 octobre prochains.

Une consécration supplémentaire !