Viticulture : retour à des pratiques ancestrales…
qui ont fait leurs preuves.
Comment donc cultivaient les vignerons de notre enfance ? Utilisaient-ils des quantités de biocides pour désherber leurs vignes ou des pesticides pour lutter conte les parasites ? Avaient-ils à leur disposition tout un arsenal de motoculteurs ? Les vins produits dans ces conditions par les vignerons d’antan étaient-ils tous des piquettes ? Pas sûr si l’on en croit les prix astronomiques qu’atteignent aujourd’hui certains flacons aux ventes aux enchères…
- Julie de Sousa et Capucine...
La maison De Sousa s’est depuis longtemps positionnée en faveur d’un retour raisonné à des pratiques ancestrales qui ont fait leur preuve, l’époque où l’on faisait du bio sans le savoir… On connaît l’engagement d’Erick de Sousa pour le respect de son terroir, de la nature et son choix de la Biodynamie pour élever ses Champagnes. Aujourd’hui, il fait le choix de travailler ses vignes à l’aide de deux chevaux. C’est Julie, sa fille, qui s’est formée à cette pratique, au cours de son cursus en France et à l’étranger. Et depuis plus quelques semaines, elle manie la charrue dans les vignes de la cuvée Mycorhize à l’aide de deux chevaux de trait : Capucine, femelle de 7 ans de race Auxoise, à la belle robe grise et Vidoc, mâle blanc de race Percheron, âgé de 10 ans.
Des chevaux qui ont été spécialement dressés pour ce travail afin de protéger les sols et favoriser les précieuses Mycorhizes, l’association de champignons et du système racinaire de la vigne et qui vont favoriser son développement et son enrichissement en oligo-éléments.
* C’est en 1986 que Erick de Sousa, représentant de la 3ème génération, a repris les rênes de l’exploitation familiale implantée à Avize, au cœur de la côte des blancs. Son vignoble de 9.5 hectares réunit quelqu’uns des plus beaux terroirs classés Grands Crus de Chardonnay (Avize, Oger, Cramant, Le Mesnil sur Oger) mais aussi de Pinots Noirs (Ay et Ambonnay).