Nice. Une cuisine à 32 millions €...
Un investissement de poids pour la restauration collective de la ville. Les équipements de la cuisine centrale seront parmi les plus évolués de France en termes qualitatif et environnemental.
La restauration collective qui concerne les 25 000 convives des 99 restaurants scolaires et 28 crèches municipales va pouvoir passer à plus de 30 000 avec la nouvelle cuisine centrale qui sera livrée fin 2019. Ceci sans compter les 204 500 repas qui sont servis chaque année dans les accueils de loisirs pendant les vacances scolaires et les jeudis… Des chiffres qui justifient pleinement l’attention de la ville pour ce service public, repris en régie municipale en 2011.
Le maire, Christian Estrosi, était venu visiter la fin de ce chantier qui est l’un des investissements les plus importants de son 2ème mandat. Il en a profité pour mettre en avant plusieurs décisions comme le bannissement total du plastique au sein de la cuisine centrale et dans les cantines de Nice dès la rentrée scolaire 2019 et avec 5 ans d’avance sur l’échéance fixée par la loi Egalim. Aussi la place du bio dans l’alimentation (le seuil de 50% sera atteint d’ici 2020) comme la prise en compte et la fabrication des menus pour les enfants allergiques… Le maire a également annoncé la création de nouveaux tarifs de restauration scolaire en complément de ceux existants. Une mesure qui concernerait 1 847 enfants qui bénéficient déjà de tarifs réduits.
Chaque semaine, 6 menus différents sont proposés en fonction de l’école (maternelle ou élémentaire) et de la situation géographique. Cela implique deux menus différents pour les enfants des écoles maternelles, trois pour les enfants des écoles élémentaires et un pour les adultes qui déjeunent à la cantine. A cela s’ajoutent les menus spécifiques (sans viande par ex.). Ce mode de fonctionnement permet d’adapter plus finement les repas aux besoins nutritionnels et aux capacités physiologiques des convives. Dans les établissements de la petite enfance, trois menus différents adaptés selon la tranche d’âge, sont servis aux jeunes enfants déjeunant chaque jour dans les 28 crèches municipales. Cerise sur le gâteau, le compter du 1er novembre prochain, un menu végétarien sera au menu chaque semaine dans les cantines de Nice.
Depuis mai 2017, le maître-restaurateur Sébastien Mahuet, qui a fait ses classes dans quelques-unes des plus belles maisons de la Côte d’Azur, est le nouveau chef des cantines niçoises. Il contribue largement au succès de cette entreprise ambitieuse et complexe, notamment en élaborant des recettes originales et adaptées à ce public spécifique. Y sont présents les fruits de saison, le poisson frais, des viandes label rouge 100 % français… tandis que les circuits d’approvisionnement courts sont privilégiés. A noter, les initiatives louables pour lutter contre le gaspillage alimentaire, plus spécifiquement du pain et le gaspillage de l’eau.
Cette politique mise en place semble être appréciée par les parents qui, lors d’une récente enquête, disent être satisfaits des repas servis à leurs enfants. CQFD !