- Robert Tripodi -

Installé depuis le printemps 2018 entre le Palais des Festivals et le Suquet, un œil sur le vieux port, un autre sur les Allées de la liberté, le restaurant/brasserie, bénéficie au maximum de sa position avec au rez de chaussée une vaste terrasse, un espace intérieur très cosy et surtout, une salle à l’étage qui s’ouvre sur une terrasse privative avec vue imprenable sur le Suquet et la Pantiero.

C’est le plus italien des Vallaurins, Robert Tripodi, qui est à l’initiative de cette nouvelle adresse. Sa famille originaire d’un petit village en Calabre, Gioia Tauro, lui a donné le goût du travail bien fait, de l’effort récompensé, du mérite. Il a choisi pour mieux illustrer la cuisine qu’il aime, Pascalino, un chef qui connaît parfaitement les spécialités siciliennes, celles de son enfance passée en partie sur l’île de Lampedusa.

Si l’on parle de pâtes, se seront des Casarecce que le capocuoco marie aux produits gorgés de soleil mais aussi aux poissons, véritables spécialités et fil rouge de ce restaurant. Fritto Misto, espadon, seiches, calamar, poulpe… viennent pour la plupart du marché d’Imperia à 100 km de là. Frits, grillés, panés… ils se dégustent accompagnés de légumes grillés et parfumés d’huile d’olive calabraise. La Calabre justement qui tient une place de choix au creux des assiettes, de l’entrée au dessert et même jusque dans les pizzas où la saucisse piquante ‘Nduja parfume à loisir le coulis de tomate qui l’accompagne. En dessert, c’est une douceur typique de Palerme qui vient caresser le palais des amateurs : la cassata, une pâtisserie à base de fruits confits.

Sans oublier la longue liste des charcuteries et des fromages qui distingue la gastronomie transalpine, la nouvelle carte rend hommage à d’autres terroirs notamment l’Italie Centrale, avec le poisson à la Fanèse, du nom de cette ville italienne, Fano, au bord de l’Adriatique. Si l’on a parlé des pâtes, on ne peut faire l’impasse sur les pizzas, vitrine devenue incontournable à l’internationale. Ici le pizzaiolo utilise un mélange de plusieurs farines qui leur donnent un croustillant apprécié...

Brasserie tout au long de la journée, hiver comme été, la carte des pizzas est alléchante : de 8 € la plus simple à 22 €. De 15 à 19 heures on pourra commander aussi bien une salade de poulpe à 19 € qu’un risotto aux cèpes à 21 € ou encore un ravioli bresaola à 22 €. Au déjeuner et au dîner on choisira par exemple un Antipasto aubergines, courgettes, charcuterie et mozzarella (19€), suivi pourquoi pas de pâtes Casarecce avec espadon, tomates, aubergines, menthe, pistache (22 €). De quoi lever sa faim et se faire plaisir pour un prix qui reste bien raisonnable dans le contexte cannois et... festivalier.