Nice Terra Amata : 400 000 ans

de nouvelles technologies décodées.

Comme chaque année, le musée d'Archéologie de Nice - site de Terra Amata - organise un cycle thématique de conférences avec le soutien des amis du musée.



  • Jeudi 22 janvier, 18 h - Dominique Cauche (Docteur en Préhistoire, Chercheur Laboratoire Départemental de Préhistoire du Lazaret).
  • A la découverte des premiers outils : Les plus anciens outils de pierre taillée ont été découverts dans différents sites du grand rift oriental africain. Ces premiers outils, obtenus par percussion, sont essentiellement des éclats à bord tranchant, utilisés par les hominidés dans des activités de boucherie. 
  • Jeudi 19 février, 18 h - Olivier Notter (Docteur en Préhistoire, Chercheur associé au Musée d’Anthropologie Préhistorique de Monaco).
  • Les techniques et l’outillage de l’Homo erectus : Les Homo erectus du Paléolithique inférieur ont développé un outillage original avec notamment l’invention du biface. Cette période a également laissé des traces de nombreuses techniques de fabrication d’outils en pierre mais aussi en bois et même à en os… 
  • Jeudi 12 mars, 18 h - Nicolas Naudinot (Maitre de Conférences à l’Université de Nice - Chaire d’excellence CNRS).
  • Les techniques des premiers hommes modernes : Il y a environ 40 000 ans, les hommes modernes (Homo sapiens) peuplent progressivement l’Europe. Dans certaines régions, ils cohabiteront pendant plusieurs siècles avec Neandertal. Ces groupes vont développer de nouvelles technologies dans différents domaines tels que la taille des roches dures, le travail des matières dures animales, la confection de parures ou encore la réalisation d’un riche art mobilier et pariétal. 
  • Jeudi 16 avril, 18 h - Bertrand Roussel (Directeur adjoint du Musée d’Archéologie de Nice).
  • L’archéologie expérimentale, du geste à la technique : L’archéologie expérimentale est une démarche scientifique qui consiste à reproduire les gestes des hommes du passé pour mieux comprendre leur comportement et leur mode de vie. Elle a permis de reconstituer et de mieux appréhender un grand nombre des techniques des hommes de la Préhistoire. 
  • Jeudi 17 septembre, 18 h - Patricia Valensi (Docteur en Préhistoire, Conservateur du musée de Tourrette-Levens).
  • Les techniques de chasse et de pêche : L’acquisition de la nourriture est évidemment une activité importante pour les hommes de la Préhistoire. Cette conférence se propose de faire le point sur l’évolution de ces pratiques (charognage, chasse, pêche) durant les époques paléolithiques. 
  • Jeudi 15 octobre, 18 h - Didier Binder (Directeur de Recherche au CNRS).
  • Les premières céramiques de Méditerranée occidentale : apports des recherches récentes dans l’arc liguro-provençal : L’avènement du Néolithique constitue une véritable révolution des rapports entre l’homme et son environnement. Mais il est également un puissant moteur dans la mise en œuvre de nouvelles techniques, comme la céramique et le développement du polissage de la pierre. 
  • Jeudi 19 novembre, 18 h - Sandrine Bonardin (Maître de Conférences à l’Université de Nice).
  • La parure et ses techniques au Néolithique :  La parure est un mode de communication important. Elle montre le développement d’une certaine complexification de la société. Cette conférence s’attachera à présenter les différentes techniques mises en œuvre pour la fabrication des parures au Néolithique. 
  • Jeudi 17 décembre, 18 h -  Romuald Mercurin (Chercheur au Service Archéologie de la Métropole Nice Côte d’Azur).
  • La métallurgie à l’âge du Bronze en Provence : Pratiquée dès la fin du Néolithique, la métallurgie des alliages cuivreux connaît à l’âge du Bronze un essor important avec l’utilisation d’un alliage de cuivre et d’étain : le bronze. D’abord utilisé pour la production de petits objets en tôle (parures, alênes), le bronze est ensuite coulé dans des moules pour la fabrication d’objets de plus en plus variés.

Un cycle de trois conférences sur « Les plaisirs dans l’Antiquité »
vient s’ajouter au thème précédent :


Mercredi 25 mars, 18 h - Olivier Ghinghelli (Médiateur Culturel au Musée d’Archéologie de Nice).

Thermes, hygiène et plaisir du corps : Les thermes sont un bâtiment public central dans la vie des romains. On y vient non seulement pour s’y laver mais c’est également un lieu de sociabilisassions et de plaisir.

 

Mercredi 15 avril, 18 h - Cyril Dumas (Conservateur des musées des Baux-de-Provence).

L'humour, l'amour dans l'art romain entre morale et concupiscence : Mosaïques, peintures, sculptures, fresques, céramiques, l’art romain sous toutes ses formes participe à la gloire de l’Empire. Pourtant, l’analyse des décors érotiques antiques est un sujet méconnu et peu étudié. Bien que ces représentations sexuelles fussent légions à l’époque romaine, peu d’entre elles ont supporté le filtre de la censure moderne.

 

Mercredi 6 mai, 18 h - Eric Deleval (Directeur du musée d’Antibes).

Le garum, un plaisir de la table chez les romains : Dans l’Antiquité, les romains étaient particulièrement friands de garum et de sauces de poisson similaires, nommées liquamen, muria, allec, etc. qui servaient à assaisonner les plats et relever le goût des desserts. Antibes exportait alors ses productions jusqu’à Rome. En s’appuyant sur l’archéologie, les textes et l’enquête orale, la conférence évoquera cet indispensable condiment qui a marqué l’histoire du goût et dont le « pissalat », présent aujourd’hui sur nos côtes, serait le digne survivant.