Monaco : Franck Biancheri réagit
aux accusations relayées par les médias.
Mis en cause par une dépêche de l'AFP, Franck Biancheri, ministre d'Etat de la principauté, a tenu à apporter quelques précisions.
En 2002 la Caisse des retraites de Monaco lui a cédé un terrain moyennant finance. Le rapport remis par Jean-Paul Proust, autre ministre d'Etat, affirme que cette opération a été réalisée en toute honnêteté. La procédure a été respectée. La décision prise par la délégation du Comité financier, hors de sa présence, l'a été selon les règles et usages existant à ce moment là et sur la base de la fourchette haute du prix du marché de l’époque.
Règles qui, si nous l'avons bien compris, ont été depuis modifiées à l'instigation du prince Albert. Sans doute pour, justement, que ce genre de situation embarrassante ne se reproduise pas. Situation jugée suffisamment embarrassante par l'intéressé qui, toujours selon la presse, s'était cru obligé de proposer au prince sa démission.
Concernant l’affaire Hobbs-Melville, Franck Biancheri précise qu'il n'a jamais été mis en cause par la justice. Il n'a été cité que comme témoin par les parties civiles dans cette affaire.
Devant la gravité des informations diffusées, le ministre du prince Albert se réserve le droit d'ester en justice, avertit son avocat.
En principauté on ne badine pas avec les ragots, ni les interprétations douteuses !
A bon entendeur, salut !
- mention : www.pariscotedazur.fr - avril 2006 -