CWC et Batelco ont également trouvé un accord sur la vente du reste des parts de CWC soumis à l’accord de la Principauté. CWC conserve donc aujourd’hui le contrôle de l’entreprise, en partenariat avec la Principauté de Monaco. Batelco devient actionnaire minoritaire.

Cet accord intervient dans un cadre plus vaste : CWC a également cédé à Bahrain Telecommunications la totalité de ses parts dans les autres sociétés de Monaco & Islands, aux Maldives, aux Seychelles, dans les îles Anglo-Normandes, de l’Atlantique Sud et à Diego Garcia. La finalisation de ces accords est soumise à l’obtention des différentes validations, notamment réglementaires, et devrait intervenir avant fin mars 2013.

L’investissement de Batelco dans Monaco Telecom apparaît pour les responsables de l’entreprise comme une opportunité. Bahrain Telecommunications est un investisseur industriel avec une vue à moyen et long terme. Il est présent à Bahreïn, mais aussi en Arabie Saoudite, en Égypte, au Yémen, en Jordanie et au Koweït, avec une logique de développement international.

L’entreprise monégasque avertit : l’arrivée de ce nouvel actionnaire ne change rien opérationnellement. Les objectifs financiers et opérationnels restent les mêmes, le projet est identique... 

- Pour en savoir plus, ici le site de CWC -

Le gouvernement monégasque vient de réagir officiellement à cette annonce : cette opération ne nécessitait pas d’accord préalable du Gouvernement dans la mesure où elle n’entraîne pas de changement de l’opérateur de référence. BATELCO ne disposera que d’une minorité de 13.75% des parts, Cable & Wireless restant l’actionnaire majoritaire.

Il apparaît que Cable & wireless avance dans sa stratégie qui consiste à recentrer ses activités sur l’Amérique Centrale et les Caraïbes sans que cela n’ait de conséquence sur le partenariat industriel avec Monaco Telecom.

En revanche, toute évolution du contrôle du capital de Monaco Telecom en faveur de BATELCO impliquerait nécessairement un accord préalable de la Principauté. Comme le souligne le Ministre d’État, Michel Roger : « Le Gouvernement Princier, qui n’a pas agréé cette solution, n’a pas de raison de faire évoluer sa position. Il n’est pas question pour nous de vendre notre opérateur historique au Bahreïn ».