Suisse : Les financiers toujours à la pointe
pour gérer les fortunes.
Leur discrétion n’a pas vraiment faibli malgré les pressions de l’Europe et des pays voisins qui traquent avec des moyens limités leurs ressortissants utilisant toutes les ficelles pour échapper au fisc... Pourquoi payer plus d’impôts quand on peut payer moins ? Encore faut-il être riche... Publicité gratuite :
La société « Stratégie Finance S.A. », dont le siège est à Genève a pour vocation le conseil en matière de planification financière. Elle se positionne sur le créneau Gestion de Fortune et s’adapte souplement aux besoins et objectifs de ses clients. Elle entend ainsi dans un souci d'optimisation de réagir avec rapidité aux aléas du marché, principalement boursier. Autre caractéristique dont cette entreprise se targue : son indépendance, sa structure flexible, cela en obéissant aux règles professionnelles et éthiques les plus strictes, le tout dans la... discrétion absolue (si tant est que toutes ces contraintes soient compatibles).
Pédagogue, Steve Lebaud, associé gérant, explique en prenant comme exemple les CDS (Credit Default Swap) comment sont calculés les taux de remboursement des emprunts. En résumé, plus votre présumée capacité de rembourser les emprunts contractés est grande, plus faible sera le taux d’intérêt appliqué. Dans le cas contraire, le taux des intérêts explosera et accentuera la fragilité de l'emprunteur... Édifiant et imparable !
Le CDS est un contrat d’assurance sur une dette qui prévoit que le vendeur du CDS indemnise l’acheteur du CDS si l’émetteur de la dette est en défaut de paiement. Comme l’assureur d’une automobile, le vendeur du CDS touche une prime d’assurance chaque année qui est proportionnelle au risque pris par le conducteur. Un bon conducteur payera ainsi moins cher qu’un mauvais conducteur. Un conducteur qui n’a pas d’accident dans l’année écoulée verra ainsi sa prime d’assurance diminuée d’année en année en récompense de sa vigilance et de sa volonté d’éviter le danger.
Dans le monde des CDS couvrant les risques de défaut de paiement des États, les pays ayant le CDS le moins onéreux, sont les États qui ont le plus de probabilité de rembourser leur dette. Les États ayant le CDS les plus onéreux sont les états qui se mettent le plus en danger et sont ceux qui ont le plus de chance de faire défaut. Par exemple, quand un investisseur souhaite prêter de l’argent à la Suisse sur une durée de 5 ans et qu’il souhaite prendre une assurance pour être indemnisé en cas de défaut de remboursement de la confédération suisse, il paiera une prime de 41 $ par an pour un prêt de 10 000 $.
Pour se couvrir d’un défaut souverain, ce même investisseur paiera une prime de 44 $ pour la Suède, 64$ pour le Royaume-Uni, 73 $ pour l’Allemagne, 100 $ pour le Japon, 113 $ pour la Chine, 166 $ pour la France qui se classe après la Thaïlande, le Mexique, la Colombie, le Pérou. L’investisseur paiera 390 $ par an pour l’Italie, 431 $ pour l’Espagne qui se classent tous les deux après l’Iraq, l’Islande, le Vietnam, la Roumanie, la Bulgarie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, le Kazakhstan et la Russie. Le coût de l’assurance est de 579 $ pour l’Irlande, 1 136 $ pour le Portugal et 1 159 $ pour Chypre, plus que l’assurance contre le défaut de l’Égypte qui coûte 552 $.
Ainsi Steve Lebaud développe et suggère :
« En termes de probabilités, en prêtant de l’argent sur une durée de 5 ans au Portugal, vous avez 60% de risques de ne pas être remboursé. S’il s’agit de l’Italie ou de l’Espagne, la probabilité de défaut est de 1/3, pour la Belgique la probabilité est de 1/5. La probabilité de défaut de la France est de 14% alors que celle de l’Allemagne est 6,4%. Avec respectivement 3,6 et 3,8%, la Suisse et la Suède sont parmi les zones les plus sûres du monde pour votre argent. Il est de notoriété publique que les performances des fonds euros des contrats d’assurance-vie sont largement assises sur les rendements des obligations d’États européens. Pour un rendement moyen actuel sous les 3% net, est-il nécessaire de confier une partie de votre argent à l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, Chypre et à la Grèce ? »
Sans doute c’est CQFD... aux investisseurs potentiels. C’est le principe de réalité expliqué aux nuls, la dure loi du Marché. Pas d’état d’âme à avoir. En attendant, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, Chypre et à la Grèce ne sont pas prêts de sortir de l’Auberge...
- Stratégie Finance S.A. - 20 Plateau de Champel – Suisse - 1206 Genève - tél: + 41 22 839.44.50