Le credo chanté par une association cannettane
à la révélation tardive.
Les apôtres de ce Credo en sont l'ancien premier adjoint et l'ancien adjoint aux finances de la ville du Cannet. Bernard Godquin et Daniel Beroud, à priori d'accord pour un deuxième mandat, n'avaient pas accepté (2001) leurs nouvelles places sur la liste municipale en gestation. Persuadés que leurs qualités n'étaient pas reconnus, ils avaient préféré faire l'impasse, faisant part, plus ou moins bruyamment, de leur mécontentement. Me Daniel Beroud devait, lors d'une cantonale partielle (2002), se présenter contre le candidat investi par la majorité municipale, Patrick Tambay, et recueillir sur son nom, un modeste 8,7 % de voix.
Plutôt que de parler ouvertement d'esprit de revanche, les ex-élus, ont fondé une association dont l'objectif avoué est de défendre les intérêts des habitants du Cannet et de Rocheville. Pas de rancune, affirment-ils, mais de l'amertume, perceptible dans la volonté "de ne plus avoir affaire" avec la majorité en place. Difficile ainsi de faire avancer les dossiers. En consultant leur site Internet on peut faire aussi la remarque que leur révélation sous forme de doléances, est bien tardive surtout lorsqu'on a été 6 ans aux affaires et qu'on était partant pour un deuxième tour de piste…
CREDO se veut indépendante de tout mouvement politique, religieux ou idéologique. Ce qui ne l'empêche pas de faire de la politique. Il y a gros à parier que cette association va s'évertuer de capitaliser sur le mécontentement de certains et y puiser la matière première nécessaire à la composition d'une liste pour les municipales de 2008. Mais la forteresse cannettane de Michèle Tabarot est bien gardée par l'équipe actuelle et il y a peu de chance qu'elle soit facilement ébranlée.
- mention : www.pariscotedazur.fr - février 2006 -