Petites pensées 3
- pour aider à vivre -
-Chaque médaille a son revers, mais chaque revers n'a pas sa médaille.
-C'est une forme de sagesse que de savoir renoncer à ce qu'on ne peut obtenir.
-Celui qui n'aspire plus à rien n'a plus qu'à expirer !
-Le pire mal qui soit, c'est le mal de vivre.
-Pour ne pas avoir à désespérer, n'espère pas.
-Forge-toi une confiance, plutôt que de te bercer d'espérances.
-Non pas le plus puissant ni le plus riche, mais le meilleur et le heureux.
-Il est vraiment fâcheux que nous ne puissions, ni allonger le temps, ni éviter d'en perdre.
-Mieux vaut donner des remords à autrui que d'en avoir soi-même.
-Nul ne peut se dire sans faiblesse : l'important est de ne jamais aller jusqu'à la lâcheté.
-Il est bon de dire "je t'aime." Il est inconséquent de dire "toujours."
-Avoir connaissance est peu de chose, c'est prendre conscience qui importe.
-Il importe peut-être de savoir ce qui vaut mieux : avoir une superbe piscine dont on se sert peu, ou de nager souvent et n'importe où ?
-Garder confiance dans la défait, croire en son avenir après une série de déboires n'est pas donné à tout le monde mais c'est à cela qu'on reconnaît le caractère.
-Il nous faut s'efforcer de réduire l'écart entre ce que nous pouvons et ce que nous voulons.
-Toutes les vertus ne se perdent pas dans l'intérêt, mais les sentiments lui cèdent trop souvent le pas.
-Il serait vain de prétendre à la perfection, mais il est excellent d'y tendre.
-Le vice est au plaisir ce que la vertu est à l'honnêteté.
-Bien des gens se piquent d'être justes, alors même qu'ils manquent de jugement.
-La différence est grande entre la peine que l'on se donne et la peine que l'on fait.
-Il est bien difficile d'espérer sans craindre et d'attendre sans impatience.
-Quoi de plus aimable que des gens qui s'aiment, sinon des gens qui nous aiment.
-Les sages ne lancent pas de message.
-La plus grande injustice serait que les méchants soient heureux, le sont-ils ?
-S'il fallait dire ce que je demande à un être humain, je repondrais : d'être humain !
-Lorsque je dis "les gens", je ne dois pas oublier que pour les autres je ne suis que l'un d'eux.
-Il y a une hiérarchie naturelle qui tient à la valeur des êtres. Elle est bien différente de celle que l'on trouve dans la société.
-Le pire qui puisse nous arriver c'est de trouver insupportable ce que nous avons à supporter.
-Assez de bon vin nous divinise, trop nous abêtisse
-Etre important n'est pas important.
-Il ne suffit pas, hélas, de vouloir bien faire pour faire bien; et les hommes de bonne volonté sont rarement dotés d'une grande volonté.
-Les faibles se débattent, les forts se battent.
-Il est toujours difficile de bien agir, mais il faut néanmoins maintenir en nous le goût, la volonté de bien faire.
-Le désir est bien vain et souvent douloureux, s'il n'entraîne ave lui la volonté de faire.
-Il entre souvent une part de sentiment dans nos histoires de sexualité comme il entre une part de sexualité dans nos histoires de sexualité.
-Ce n'est pas la médiocrité qui est affligeante, c'est la mesquinerie.
-Nul ne peur se flatter de ne jamais changer, mais il faut se garder de changer sans cesse.
-Le moraliste ne peut manquer d'être psychologue, mais le psychologue n'est pas forcément un moraliste.
-Comme il est heureux celui qui connaît son bonheur, comme il a du bonheur celui qui est heureux.
-Si tu joues, que ce soit pour gagner mais sans craindre de perdre.
-Notre existence est sans cesse en péril et qui ne veut courir aucun risque doit renoncer à vivre.
-Il est une loi que subissent tous les êtes vivants : c'est celle de la nécessité.
-La peur de mourir ne nous délivre pas de la crainte de l'avenir.
-Le plus souvent nous disons : j'étais heureux ; plus rarement, je suis heureux.
-C'est une égale erreur de ne voir d'une chose que ses inconvénients ou que ses avantages.
-Nous n'avons guère le choix entre la vie intérieure ou le vide intérieur.
-Heureux celui qui sait jouir chaque fois qu'il le peut et qui sait souffrir lorsqu'il ne peut l'éviter.
-Le contraire de la timidité, ce n'est pas l'audace mais plutôt la désinvolture, l'autorité et surtout cette forme d'impudence qu'on nomme aujourd'hui : le culot.
-La nuit n'est pas le jour, le vrai n'est pas le faux, mais il y a toujours un moment où le jour n'étant pas tout à fait la nuit, la nuit n'est pas tout à fait le jour.
-Quelque soit notre opulence, si quelque chose nous manque, et si nous le ressentons vivement, nous voici pareil à celui qui n'a rien.
-Un homme orgueilleux, s'il est intelligent, finit par faire preuve d'humilité.
-Il ne suffit pas d'être libre pour être heureux, encore faut-il savoir se servir de cette liberté.
-Inquiétude, anxiété, angoisse, tristesse, autant de sentiments qu'il nous est difficile d'éviter mais qu'il nous appartient de ne pas entretenir.
-La véritable justice distribue aussi bien la récompense que le châtiment. Elle reconnaît le mérite autant qu'elle punit les fautes.
- mention : www.pariscotedazur.fr - Fernand Dartigues-