le 21 janvier 2006

• A-t-on fait pression à l'Elysée pour que le réalisateur et le producteur du film " Da Vinci Code ", choisissent comme actrice principale un amie de la fille de Jacques Chirac, Sophie Marceau ? C'est en tout les cas la version relatée dans Newsweek. Le chef d'état aurait reçu les protagonistes du film plus qu'il n'est coutume de le faire en pareille circonstance. Le choix s'est finalement porté sur Audrey Tautou. L'Elysée a fini par démentir ses folles rumeurs, il est vrai qu'elle a bien d'autres soucis que la campagne de promotion d'un film…
  

• En Italie, c'est Berlusconi qui est, une fois de plus sur la sellette. Des magistrats milanais auraient bien aimé l'entendre. Il est présumé avoir proposer de l'argent à l'époux de la ministre britannique à la Culture pour l'empêcher de révéler ses rapports avec l'empire médiatique du chef d'état italien.

• C'est au Etats Unis, où le taux de divorces est exorbitant, que les clauses des contrats prénuptiaux prennent une allure inimaginable pour les habitants des vieux pays que nous sommes. Ceux-ci ne concernent avant out que les beautiful people, les citoyens appartenant à la "upper class". Ces contrats prévoient des pénalités financières conséquentes pour les manquements; On relève que sont mentionnés la liste des positions sexuelles acceptées, le nombre de matchs de foot maximum toléré, le poids que l'on de doit pas dépassé, la présence autorisée ou non d'animaux domestiques…Quand à la fidélité, à défaut d'être garantie, prise à défaut, elle est sanctionnée par des millions de dollars de plus ou de moins dans la cagnotte. L'Amérique, ce pays où règne en maître les paradoxes. On s'y marie et on s'y divorce en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les sites Internet de pornographie prolifèrent comme nulle part ailleurs, les orthodoxes chrétiens dominent la classe politique au pouvoir, le bout d'un sein de Janet Jackson à la télévision est une affaire d'état, pas question de voir des femmes ou des hommes nus dans une publicité et il existe pour de nombreux films une version expurgée de toute scène scabreuse pour le grand public… Nous sommes dans un autre monde, celui de l'incohérence et de l'hypocrisie !

• Le moyen-âge avait ses bandits de grand chemin et tout habitué des diligences savait ce qu'il risquait lorsqu'il traversait se rendait de Rome à Paris. L'Europe existe même si la France a voté non au projet de Constitution. Mais ce n'est pas en empruntant la route Napoléon que les touristes risquent maintenant de se faire détrousser. Il leur suffit de débarquer à Nice ou de visiter Vallauris, Antibes ou Golfe Juan pour être victime d'un " vol à la portière ". Tant et si bien que les autorités et certains commerçants se sentent obligé de prévenir leurs hôtes : sortez caché, ne montrer pas vos bijoux, et si vous ne vous sentez pas de voyager dans une vulgaire Clio, fermer vos portières. Tristes recommandations pour un pays qui reçoit plus de 70 millions de visiteurs par an dont presque la moitié sur la Côte d'Azur. Les trente glorieuses sont bien terminées, ceux qui les ont vécues n'en ont pas assez pris conscience !

• Qui est à pris l'initiative de la loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés ? Des Français qui ont la reconnaissance du passé et qui ne rougissent pas de la part prise par ceux qui avaient décidé de s'installer outremer, qui en ont marre de ce bon vieux réflexe judéo-chrétien d'auto flagellation ! L'article 4 du texte prévoit que les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la présence française dans leurs colonies. Très bien, ce serait injustice de nier son caractère positif ! On peut légitimement être fier d'avoir permis d'éradiquer des épidémies dévastatrices, d'avoir fertilisé des terres incultes et marécageuses, d'avoir réalisé des infrastructures utilisées encore aujourd'hui. Mais il eut fallu, pour être totalement objectif, parlé du rôle négatif qu'a pu jouer notre mère patrie. Difficile ainsi de nier la façon dont nous avons, comme tous les autres pays conquérants, arbitrairement instituer des frontières, exploiter les ressources naturelles sans être trop regardant sur les droits de l'homme… Car, un instituteur ou un professeur, évoquant l'action de la France, ne devrait-il pas, en toute honnêteté, parler devant ses élèves aussi bien du côté pile que du côté face de la colonisation ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2006 -