Nice : un coup de main aux femmes désespérées...
C’est sérieux cette fois, la Fondation en K d’urgence œuvre pour venir en aide aux familles monoparentales confrontées notamment à un problème de garde pour leurs enfants. Elle a trouvé ici un nouveau partenaire.
Lundi dernier, Christian Estrosi, Député-Maire de Nice et Président de Nice Côte d’Azur a reçu Christine Kelly, Présidente Fondatrice de K d’urgences sous l’égide de la Fondation de France, pour signer avec elle une convention de partenariat, qui porte sur l’opération nationale « 2000 femmes pour 2012 ». Après Paris et Courbevoie, Nice sera ainsi la 3e ville en France à s’engager aux côtés de cette fondation. Une action qui confirme l’engagement de la municipalité dans le domaine du bien être des enfants et de leur famille.
L'occasion d’énoncer quelques faits. Comme le nombre de femmes chefs de famille qui représentent 80% de la totalité. elles sont 37 566 dans les Alpes-Maritimes et 13 028 à Nice. L'occasion de rappeler aussi les nombreuses pressions et facteurs de stress que leur condition les amène à subir. Car même si elle s'est améliorée (droit de vote,de la contraception, de l'avortement…), la balance des égalités est encore loin de pencher en leur faveur. Trop de viols ,50 000 recensés chaque années, et le chiffre effarant de 10% des femmes qui subissent des violences conjugales… Le salaire moyen des femmes reste de 40% inférieur à celui des hommes, 30% d'entre elles devant se contenter de temps partiels contre 5% pour leurs homologues masculins. CQFDire (entre autres) !
- Christian Estrosi et Christine Kelly, entourés (de gauche à droite) des élues Joëlle Martinaux, Adjointe aux Affaires Sociales et aux Solidarités, de Dominique Estrosi-Sassone, Adjointe au Logement, à la Rénovation urbaine et à la Lutte contre les Discriminations, de Françoise Monier, Adjointe à la petite Enfance, de Maty Diouf, Conseillère municipale subdéléguée à l'Intégration et à la Lutte contre les Discriminations. À leur table, les nageurs niçois, Yannick Agnel et Camille Muffat, étaient venus apporter leur soutien – photo © Ville de Nice / Pricilia Renou-Tallon -