Cybernews du monde des sports auto-moto-mobiles

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à commencer par les motoneiges du Québec en mal d'espace et de liberté...

  • Les motoneigistes québécois respirent, ils pourront continuer à pratiquer leur sport bruyant et polluant. À la veille du début de la saison, un accord avait été trouvé entre le gouvernement du Québec et l'Union des producteurs agricoles dont beaucoup de ses membres étaient favorables au blocage des sentiers empruntés par les motoneigistes. Mais les intérêts de l’industrie du loisir l’ont emporté une nouvelle fois sur toute autre préoccupation, d’ordre environnementale par exemple. Les conditions climatiques auront-elles le dernier mot ? Las, ces jours-ci, la météo n’était guère favorable. Un redoux inattendu les prive momentanément de pouvoir pratiquer leur sport. « Violer des espaces blanc en toute… quiétude, vous appelez ça un sport ? » Qu’en pensent les renards blancs et les caribous ?

- Montréal, Québec - la mort du petit cheval...

  • Idem pour les amateurs de sports automobiles sur glace. Le Trophée Andros a encore de beaux jours d’hiver devant lui. Vingt et un an déjà que ses participants écument les pistes d’Isola 2000 et de sept autres lieux, grâce aux sponsors. Amateur de sport mécanique Christian Estrosi maire de Nice et Éric Ciotti président du Conseil général des Alpes-Maritimes, avaient en temps utiles renouvelé leur aide à la compétition, permettant au présentateur vedette de TF1, Jean-Pierre Pernaut et à son fils Olivier, de continuer à faire la promo du département et des stations du Mercantour sur les portières de leur engin. Quant au Trophée Andros électrique, le maire d’Isola, Jean-Marie Bogini, se félicitait : « les voitures électriques ont couru, proprement, sans bruit ni émissions polluantes. Avec leurs 122 chevaux, elles peuvent rouler pendant 35 minutes. Elles sont propulsées par un seul moteur combiné à un différentiel mécanique et autobloquant. Comme quoi, sport mécanique et écologie peuvent aller de pair ! » Comme beaucoup, il ne se pose pas la question de savoir d’où vient cette énergie… magique. Il est vrai que dans un pays qui produit à plus de 75% son électricité dans des centrales nucléaires, la question ne se pose même plus.
  • Le Dakar s’est déplacé, lui, d’hémisphère, laissant les Sud-américains profiter de cette rare opportunité, voir passer à toute allure, ces nouveaux conquistadors, tonitruants de l’inutile, bolides à deux et quatre roues, soulevant la poussière de déserts oubliés. Il ne serait pas politiquement correct à ce propos de demander un bilan carbone. Il s’agit de sport, au cas où vous l’auriez oublié et d’éduquer au passage, des populations en mal de distraction aux nombreux bienfaits du sport auto-moto-mobile. Tant pis, si pas loin de là et pas si longtemps les Boliviens furent à deux doigts de faire la révolution lorsqu’on leur annonça que le prix du carburant allait doubler.

Alain Dartigues