Miss France : La Bataille commence… pour Miss Côte d’Azur 2009 !

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Qu’attend Anaïs Governatori, nouvelle Miss Côte d’Azur ? Des conseils… d’Audrey Sans, Miss 2008, qui rend sa couronne !

Le 17 septembre au soir, le verdict est tombé dans le Pavillon Cambon parisien : Alexia, Charlotte et Manon seront les futures et jeunes – la doyenne a 16 ans - représentantes françaises lors de la finale mondiale Elite Model Look qui se tiendra en Chine le 18 octobre. Malgré le but spécifique de l’agence de mannequins avide de futures top modèles, c’est un fait, depuis quelques années, les concours de beauté fleurissent un peu partout autour de la planète et essaient de se faire une place dans le monde de la mode et l’esthétisme.

Geneviève de Fontenay en sait quelque chose : ses supposées « insultes publiques » à l’encontre de Luce Auger, Miss France 1961, l’ont conduite pour la seconde fois devant les tribunaux début septembre. Ce procès qui, par son importance et sa volonté de salir l’image de marque du Comité Miss France, n’est pas sans rappeler les suspicions de tricheries qu’une dauphine a eu à l’égard de sa Miss régionale devenue Miss nationale !

Le point commun entre les 2 affaires : un homme, Michel Le Parmentier, président de l’Association Internationale des Concours de Beauté pour les Pays Francophones, qui essaie depuis tant d’années d’entraver les Miss France et sa figure de proue, Madame de Fontenay. Avec ces faits… divers médiatisés et les querelles entre le comité et les anciennes Miss, on en oublierait presque qu’à la base, il y a des jeunes filles désireuses de représenter leur région et leur pays.

Les élections ont d’ailleurs commencé en fanfare : 11 miss ont déjà leur écharpe et leur couronne. À Nice, Anaïs Governatori a reçu des mains de Miss Côte d’Azur 2008, Audrey Sans, son titre de nouvelle Reine de Beauté de la Côte. Retour sur cette élection avec une question en tête : à quoi se résume la vie d’une Miss Régionale ?

Le théâtre de Verdure niçois est en fête et paré pour la réception du soir. Ce n’est pas la moindre, l’élection régionale sert, d’une certaine façon, d’entraînement à l’élection nationale de décembre prochain. C’est donc aux tables éparses dans l’amphithéâtre que le public a pris place en préférant le champagne aux éternels sodas sucrés. Car qui dit spectacle de choix dit public de choix. Ce dernier est aux anges d’assister à la remise d’un prix d’esthétique mais aussi à l’arrivée de Madame de Fontenay, égérie de l’entreprise française, qui s’avance sur scène sous les hourras de la foule. La Miss Elégance 1957 a la cote, c’est bien elle la star de la soirée ! Elle est cependant loin d’être la seule car c’est face à un jury très people présidé par Denise Fabre que les 12 candidates vont s’affronter.

De nombreuses anciennes miss ont également fait le déplacement pour la passation de couronnes. Qu’elles aient gagné dans les années 90 ou en… 1954, les lauréates du passé affichent une élégante décontraction qui laisse songeur et envieux ! Leur fidélité au Comité est toujours intacte bien des années plus tard, « une page » a beau « se tourner, l’histoire n’est pas terminée. » Audrey Sans avait ces mots à la bouche en rentrant en piste. La voix tremblante et les yeux luisants, la Miss 2008 remercie « avec une grande émotion » tout ceux qu’elle a rencontrés cette année. Et quelle année ! La « Belle » s’est promenée dans toute la région qu’elle a représentée fièrement et honorablement avec une équipe d’anciennes miss toujours vêtues des robes scintillantes et élégantes.

Cette autre, Miss Antibes 2006, ne s’imaginait pas enchaîner les galas et les défilés qui étaient devenus son quotidien, cette année-là, ni pouvoir côtoyer les célébrités du moment tels que Nikos, Christophe Maé ou « l’inoxydable » Line Renaud. Plus de strass qu’une année de stress ? Ce conte de fée avec des robes dignes de Cendrillon a connu tout de même l’effervescence empressée pour le concours national !

Ce soir, les candidates au poste vacant ont un aperçu des représentations de mannequins qui vont leur incomber. Les 5 Miss défilantes enfilent 95 robes dans un enchaînement chorégraphié d’une demi-heure. Le spectacle n’a rien à envier aux processions froides et guindées des podiums de la capitale mais allie convivialement saynètes de comédie musicale et déhanchements sur Dalida. Les 11 jeunes filles s’amusent même en robes de mousseline et inévitablement en maillot de bain à défiler, sur les rythmes d’Abba et le regard curieux du jury et du public endimanché. Image d’Epinal un peu trop superficielle où l’esthétisme règne en maître ? La « Dancing Queen » ne sera-t-elle désignée que pour son teint parfait, ses pommettes saillantes et son visage harmonieux ? Helmut Fritz s’est fait, dans sa dernière chanson clubbeuse à l’accent allemand, « Miss France », le porte parole de la frivolité excessive de la cérémonie.

Les profils des candidates tempèrent les à priori et les préjugés véhiculés par ces non-initiés ! Etudiante en droit ou caressant le projet d’être cadre dans une hôtellerie de luxe, les candidates ne manquent pas d’ambition. Alors que le jury au complet se presse sur scène, Geneviève de Fontenay félicite Josiane Valette, 1ère Dauphine 74 et Déléguée au comité Miss France dans notre région ainsi qu’Olivier Taboué, présentateur du soir, si efficace malgré les petits problèmes techniques rencontrés, et qui… « pourrait présenter une grande élection ».


- la Miss, méditative…

Le verdict tombe alors : Marine, Sophie, Charlotte et surtout Anaïs Governatori sont choisies par le public. Question d’équité entre les participantes, l’identité locale de la jeune fille est gardée secrète jusqu’à la fin. Miss Nice représentera donc en Décembre prochain la Côte d’Azur… à Nice ! Anaïs, future interprète à l’ONU, n’a plus qu’en tête la préparation à la compétition nationale ! Le rêve peut commencer !

Cette soirée tout en faste est cependant bien éloignée des premiers concours de beauté d’antan où la Fée des Alpes n’était jugée que sur ses qualités culinaires et de femme d’intérieur. Les temps changent !