Nice : les cafetiers et les restaurateurs reçus en mairie.
Le dialogue entre les autorités locales et les professionnels continue…
Missionné par le député-maire de Nice, le premier adjoint de la ville, Benoit Kandel, a reçu deux délégations de cafetiers-restaurateurs. Au menu du jour, la nouvelle réglementation de voirie qui est entrée en vigueur le 24 avril. Elle a pour principal objectif d’équilibrer des intérêts contradictoires et potentiellement conflictuels. D’un côté, des professionnels de la restauration et de l’autre des riverains… Il est facile de deviner où le bât blesse et où les intérêts divergent. Les problèmes que soulève cette industrie de la restauration et des activités de nuit quant au bruit engendré, à la propreté des abords, à la sécurité des biens et des personnes… reviennent sans cesse sur la table.
Pour soutenir l’activité économique de la ville, les édiles ont décidé d’autoriser les cafetiers-restaurateurs installés dans les secteurs les plus touristiques, d’ouvrir leur terrasse jusqu’à une heure trente au lieu de minuit trente. Cela seulement pendantla période estivale, du 15 juin au 15 septembre. Ces derniers mois, il a leur été accordé 200 autorisations de terrasses ainsi qu’un nombre important de dispositions réclamées en leur faveur comme la possibilité de créer des terrasses déportées…
Christian Estrosi avait déjà remarqué que les positions maximalistes défendues par quelques professionnels de la nuit, n’étaient pas partagées par l’ensemble de la profession, laquelle semble reconnaître les avancées contenues dans le nouveau règlement. Qu’en est-il des riverains ? Ils aspirent à la tranquillité et à un légitime repos réparateur, surtout pour ceux qui travaillent… Difficile lorsqu’on habite dans un quartier où l’activité de nuit est intense. Les nuisances sonores et autres sont, elles aussi… intenses et les services municipaux, police en tête, s’efforcent de ménager la chèvre et le chou. Qui est la chèvre, qui est le chou ? Nous ne trancherons pas mais il ne faut pas attendre de solutions miracles pour ceux qui habitent là où les gens vivent la nuit…
Bien sûr, il faut un juste milieu et les excès devraient être sanctionnés de façon dissuasive. Le seront-ils ? D'un côté, il y a à boire et à manger et de l’autre, à voir et à entendre… Christian Estrosi, en tous les cas s’engage et déclarait qu’il « poursuivra naturellement le dialogue avec les professionnels de la nuit ». Il tient aussi à rappeler « qu’un tourisme de qualité passe à la fois par le soutien de l’activité économique, un haut niveau de sécurité et de propreté, ainsi que la tranquillité à laquelle chacun aspire légitimement. »
- sur toute la Côte d’Azur, ce problème de cohabitation est récurrent et pérenne. À Cannes, les rapports avec une partie de la population et la mairie sont parfois tendus en matière de nuisances sonores et de propreté des rues. Quant à ceux qui régissent l’actuelle majorité municipale et certains professionnels fédérés dans l’UPRL (Union patronale des restaurateurs limonadiers) sont exécrables…