Tourisme : le voyage d’affaires à l’ordre du jour
de l’ « Association Française des Travel Managers ».
La crise qui secoue le monde et dont on ne peut encore mesurer toutes les conséquences interpelle les organisateurs de voyages d’affaires au sein des entreprises. Bien que pour l’instant, ils ne notent pas de répercussion immédiate sur les déplacements professionnels, ils s’interrogent. Quel est l’avenir d’une profession dont le besoin est en rapport direct avec la volonté, la nécessité, la possibilité d’effectuer des déplacements dont, certains, dans le cadre de la mondialisation et de la délocalisation, sont lointains et forcément coûteux et… fatigants ?
Dans un sondage réalisé entre novembre 2008 et janvier 2009, les adhérents de l’AFTM affirment ne pas percevoir encore de trop fortes répercussions sur l’organisation des voyages d'affaires au sein de leur entreprise. « Il est clair que nous subissons une forte pression économique mais nous constatons que les entreprises françaises qui, pour beaucoup, avaient déjà fortement repensé leur politique voyage, ne vont pas mettre en péril leurs relations commerciales à l'international. La vigilance est cependant de rigueur et elles vont sans doute améliorer encore leur capacité à maîtriser ce très important budget de dépenses », précise Michel Dieleman, Président de l'AFTM qui ajoute que ce ne sont que des données provisoires susceptibles d'évoluer ces prochains mois.
- Michel Dieleman -
Au final, 23 % des Travel Managers interrogés confirment qu’ils ont eu à diminuer le nombre de déplacements professionnels, tandis que 27 % n’en ont supprimé qu’un tout petit nombre, 26 % ont conservé le même nombre de déplacements et seulement 24 % ont augmenté le nombre de leurs voyages à l’étranger.
La maîtrise des coûts sera n’en pas douter en plus en plus le thème central de cette jeune profession, celle de Travel manager. L’association prêche pour la mise en place d’une formation adaptée qui fixera mieux les contours de ses tâches et de ses missions.