Crise financière : La droite du Val d'Oise ne veut pas en débattre
avec la gauche, majoritaire au Conseil départemental.
Hier, c’était Gérard Charlier de Vrainville, Nouveau Centre, qui à Féjus, s’inquiétait de la situation d’endettement de sa ville. Lire ici l’article. Aujourd’hui, c’est le président du Conseil Général du Val d’Oise, Didier Arnal qui prend la plume et dénonce :
« Au moment où le groupe de la majorité de gauche interrogeait le Président du Conseil général sur la situation économique du département, les élus de droite du Conseil général ont préféré quitter la séance de l'assemblée départementale plutôt que de débattre des conséquences de la crise financière pour le Val d'Oise. À en croire cette attitude, pour les élus de droite du Conseil général, la crise financière ne serait donc qu'une vue de l'esprit, un nuage de Tchernobyl s'arrêtant aux frontières du Val d'Oise… »
Didier Arnal ajoute : « Pourtant, la crise financière mondiale qui secoue notre pays est bel et bien une réalité et elle a des conséquences inévitables et négatives sur les finances des collectivités et en l'espèce, de notre département. Les perspectives sont inquiétantes pour nos entreprises et notamment les PME-PMI qui rencontrent d'énormes difficultés à se financer. »
La droite, emmenée par son leader de fait, Arnaud Bazin, se défend, et ergote sur un argument de procédure : « le dispositif de la question d’actualité ne permet pas un débat dès lors que, sur la question posée, seul le président de la séance peut s'exprimer et, éventuellement, le questionneur répondre au président. »
En attendant, la crise est là, bien là…