Tourisme d’affaires : questions et réponses,
ça nous intéresse…
- le Mipim de Cannes -
À l’heure où les certitudes ne sont plus de mise, et où les bilans comptables – que ça plaise ou non - sont plutôt à la baisse, une étude indépendante, gérée par Barton & Partner International, sous l’autorité d’Allan Bart, vient à point nommé jeter quelques lumières sur le sujet. Les attentes et les besoins des voyageurs d'affaires pour les deux prochaines années sont évaluées et, à ce titre, devraient être un instrument de travail pour les responsables concernés qu’il se trouve sur la Côte d’Azur ou ailleurs
L’étude s’attache à déterminer les attentes et les besoins du voyageur d’affaires. Qui est-il, que fait-il, où va-t-il ou plutôt où est-il susceptible de se rendre et pourquoi ? Quelle est sa formation, dans quel secteur, dans quel service opère-t-il ? On apprend à cette occasion, que ce fameux voyageur d’affaires n’est pas toujours un « cadre » mais souvent un… simple technicien.
Allan Bart dresse un portrait de ceux qui sont présentés comme le fer de lance des entreprises françaises dans les échanges internationaux. « En dix ans – explique-t-il - l'univers du voyage d’affaires s’est radicalement transformé. Que ce soit dans les approches économiques ou dans la nature des objectifs recherchés. Les missions se modifient au point de devenir d’une grande précision. Finis les voyages à l’emporte pièce, l’heure est à l’efficacité ».
Cette étude, annoncée comme étant la première du genre, révèle qu’en moyenne, chaque voyageur fait entre 4 et 6 déplacements par an. La durée moyenne de ces séjours est de 3,4 jours même si les aller et retour dans une même journée se développent : environ 6 par an et par voyageur. Et tout confondu (salaire, billet d’avion, hébergement, frais de mission), on découvre qu’une journée de déplacement coûte environ 930 € à l’entreprise. On comprend donc tout l’intérêt pour les villes misant sur le tourisme en général de capter cette manne en particulier.
De plus en plus, tout ce qui touche à la sécurité devient un enjeu majeur. Tout comme préserver ses forces ou disposer de services efficaces et réels tout au long du déplacement. L’organisation en amont est souvent empirique et révèle des lacunes qui engendrent des pertes de temps et d’argent, des inquiétudes, jusqu’à être des obstacles à de nouvelles expériences et déplacements.
Toutes ces informations rassemblées représentent autant de pistes pour les spécialistes de nos services du tourisme qui ont pour mission de rendre compétitif ce secteur fondamental de notre économie, secteur qui, on l’a dit, est fragile, à la merci de la crise de l’énergie et de taux de change instables. Il faut rassurer le voyageur, lui garantir qu’il ne perdra pas de temps en déplacements inutiles, qu’il sera en sécurité dans nos murs, qu’il ne sera pas pris comme un « pigeon » dans les commerces alentour, qu’il sera même chouchouté, ici, si possible, mieux qu’ailleurs… qu’il pourra avec le moins de stress possible profiter indoor et outdoor de son voyage…
- L'étude est publiée dans le numéro d'été de Voyage et Business –