Les animaux à la pointe de l’adaptation…

Le Musée des Confluences de Lyon offre l’occasion d’une belle sortie estivale pour les enfants cet été.




Le monde animal (et le monde végétal aussi) nous montre la voie. S’adapter ou mourir… telle est la loi de la… jungle. Grâce à ses inventions, l’homme contourne les problèmes... jusqu’à un certain point. Aujourd’hui, le changement climatique sonne à sa porte. Jusqu’à présent, il a toujours pensé que son intelligence trouverait à temps les réponses pour se tirer d’affaire. Est-ce que ce sera le cas cette fois ? 

Certains animaux évoluent dans des environnements parmi les plus extrêmes sur Terre, là où les températures atteignent des limites inimaginables, où l’eau et l’oxygène sont presque absents, où radiations et substances toxiques seraient insupportables pour l’espèce humaine. Ainsi les chameaux restent plusieurs semaines sans manger, les lamas supportent le manque d’oxygène, les manchots empereurs résistent à des températures de - 60 °C. Les hommes qui vivent dans les déserts (les touaregs par exemple), et ceux qui vivent aux dessus de 2500 mètres (les tibétains par exemple) se sont eux aussi physiologiquement adaptés à leurs conditions de vie extrêmes. Cela c’est fait sur le long terme. Or, aujourd’hui, les changement liés au climat ne nous laissent guère de temps...

L’exposition du Musée des Confluences, imaginée pour le jeune public (8-12 ans), propose de partir à la découverte des capacités extraordinaires de certaines de ces espèces animales. Vivre par +50 °C, survivre en étant congelé, voler au-dessus des plus hautes montagnes du monde, pouvoir se déplacer et même se reproduire en étant privé de sa tête... Toutes ces étonnantes capacités résultent de deux processus complémentaires, l’acclimatation et l’adaptation.

Quatre grands dioramas illustrent tour à tour le désert, le grand froid, les hautes altitudes et, pour finir, les « champions de la résistance ». Des manipulations, films d’animation et data-visions permettent de mieux comprendre ces animaux hors-normes. Ces aptitudes ouvrent de nouvelles perspectives sur notre compréhension de la vie dans les environnements les plus hostiles et pourraient inspirer de futures technologies.



- Moloch hérissé © musée des Confluences - Olivier Garcin -
Le moloch hérissé vit dans des régions semi-désertiques d’Australie.
Grâce à la forme de ses écailles, il est capable d’aspirer l’eau par ses pattes
en marchant dans une flaque ou sur du sable mouillé.