La violence envers les animaux…

Catégorie Pieds dans le plat

Rien de nouveau sans doute. Beaucoup d’hommes n’ont eu, au cours des siècles, aucune empathie envers le monde animal. Les animaux, pensent-ils, sont avant tout ici pour nous nourrir et nous distraire. C’est pour ça que la chasse a existé laissant place à l’élevage industriel. La corrida, les zoos et autres Marineland assurent aux yeux de tous notre supériorité et notre bon vouloir… de vie et de mort. Mais les faits relatés par l’association Stéphane Lamart sont d’un autre ordre. Il s’agit de sadisme pur et simple, de cruauté gratuite, de la négation de la part d’humanité qui devrait existé dans chacun de nous.


Les faits se sont déroulés entre le 24 avril et le 26 avril 2023 à Saint-Samson de la Roque, lorsque deux adolescents ont décidé d’ôter la vie d’innocents chatons. Une vidéo montrait deux jeunes hommes se filmant en train de tuer des chatons. Sur cette vidéo, on peut entendre celui qui filme dire à son camarade de bien viser. On constate alors que l’autre jeune tient un chaton dans la main avant de le projeter violemment contre un arbre. Le chaton rebondit contre l’arbre et atterrit inerte au sol. Les deux individus rigolent en voyant le cadavre du chat et le laissent pour mort au pied de l’arbre.

Sur la deuxième partie de la vidéo, on constate à nouveau que le même individu récupère un deuxième chaton et le jette extrêmement haut, toujours sous les encouragements de son ami. Le chaton finit par s’écraser à même le sol. Les deux adolescents semblent fiers d’eux, et n’hésitent pas à poster leurs vidéos sur leur compte Snapchat.

Les deux mis en cause, âgés respectivement de 14 ans et 15 ans, scolarisés en classes de quatrième et seconde, ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Pont-Audemer le samedi 13 mai dernier. Lors de leur audition, ils ont avoué avoir trouvé par hasard les deux chatons dans la forêt, avant de les tuer volontairement et de cacher leur cadavre. L’association reconnue d'utilité publique a déposé plainte contre les deux individus pour sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort de ces deux pauvres chatons.  

Elle constate aussi qu’il y a davantage de maltraitances animales en France. Rien que la semaine dernière, ce sont plus de 58 demandes qui lui ont été adressées, notamment pour la prise en charge de chiens maltraités (staff et malinois). C’est un bien triste record dont on se passerait bien.